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jeudi 17 décembre 2009

2009 Copenhague - La dernière chance pour lutter contre le réchauffement global.












COPENHAGUE -
J-2
La conférence sur le climat s'est ouverte lundi à Copenhague sur un appel pressant à "voter pour la Terre" et à saisir une chance qui ne se représentera peut-être jamais pour définir une riposte mondiale face au réchauffement qui menace la planète.

AFP/Keld Navntoft
Le Premier ministre danois
Lars Lokke Rasmussen (D) et le patron du climat à l'ONU, Yvo de Boer à l'ouverture du sommet sur le climat, le 7 décembre 2009 à Copenhague
"Vous êtes, pendant une courte période, dépositaires des espoirs (...) de l'humanité", a déclaré le Premier ministre danois
Lars Loekke Rasmussen en ouvrant les travaux devant 1.200 délégués du monde entier, suggérant que la capitale danoise devienne, deux semaines durant, "Hopenhague" (le port de l'espoir).
"Copenhague, c'est notre chance. Si nous ne la saisissons pas, nous pourrions attendre des années avant d'en avoir une autre. Si elle se représente un jour", a lancé la Danoise
Connie Hedegaard, qui préside la conférence.
La réunion a débuté par la projection d'un court film-catastrophe montrant une fillette endormie à côté de son ours blanc en peluche et qui s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées.

AFP/Infographie
Copenhague: enjeux, participants et points-clés COPENHAGUE - La conférence sur le climat s'est ouverte lundi à Copenhague sur un appel pressant à "voter pour la Terre" et à saisir une chance qui ne se représentera peut-être jamais pour définir une riposte mondiale face au réchauffement qui menace la planète.
AFP/Keld Navntoft
Le Premier ministre danois
Lars Lokke Rasmussen (D) et le patron du climat à l'ONU, Yvo de Boer à l'ouverture du sommet sur le climat, le 7 décembre 2009 à Copenhague
"Vous êtes, pendant une courte période, dépositaires des espoirs (...) de l'humanité", a déclaré le Premier ministre danois
Lars Loekke Rasmussen en ouvrant les travaux devant 1.200 délégués du monde entier, suggérant que la capitale danoise devienne, deux semaines durant, "Hopenhague" (le port de l'espoir).
"Copenhague, c'est notre chance. Si nous ne la saisissons pas, nous pourrions attendre des années avant d'en avoir une autre. Si elle se représente un jour", a lancé la Danoise
Connie Hedegaard, qui préside la conférence.
La réunion a débuté par la projection d'un court film-catastrophe montrant une fillette endormie à côté de son ours blanc en peluche et qui s'éveille au milieu d'un désert au sol craquelé, avant d'être rattrapée par des vagues déchaînées.
AFP/Infographie
Les hommes sont responsables du changement climatique et le temps presse pour ralentir les dégâts commis par des phénomènes qui, comme la montée des eaux, dureront plusieurs siècles, souligne un projet de rapport du Giec.
Ce document pessimiste de 21 pages résume le dossier de 3.000 pages produit par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui traite des données scientifiques, des effets probables du réchauffement et du coût de la lutte contre ce phénomène.
Le résumé, dont Reuters s'est procuré une copie, doit être rendu public à Valence en Espagne le 17 novembre après avoir été relu par les gouvernements.
Le texte commence par affirmer que le changement climatique est désormais sans équivoque, les mesures montrant l'élévation des températures moyennes de l'air et de la mer n'étant pas contestables.
La fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que la hausse du niveau moyen des océans du monde entier, sont également des faits établis, poursuit l'introduction du projet de rapport.
L'objet du document, qui doit faire autorité, est de servir de guide aux gouvernements dans la lutte contre le réchauffement et ses effets.
Tout en réaffirmant la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques, le texte assure que des technologies "propres" existent et permettront d'éviter le pire sans perturber excessivement l'activité économique.
Considérée comme "très probable" (soit à 90%), la responsabilité humaine était, lors d'un précédent rapport du Giec en 2001, simplement jugée "probable" (soit à 66%).
Le Giec, qui dépend de l'Onu, s'appuie sur les travaux de 2.500 chercheurs.
Selon le texte, 89% des changements climatiques observés corroborent la thèse d'un réchauffement mondial, notamment le blanchiment des récifs coralliens, les inondations de régions côtières, l'alourdissement du traitement de certaines maladies, les décès liés à la chaleur et les risques d'extinction d'espèces animales et végétales.

JUSQU'À 3,70 MÈTRES DE HAUSSE DES MERS
Les estimations les plus précises sur le niveau du réchauffement sont également réaffirmées, et s'établissent dans une fourchette allant de 1,8 à 4,0 °C pour le XXIe siècle.
Le niveau des mers devrait quant à lui s'élever de 18 à 59 cm, mais se poursuivra vraisemblablement durant plusieurs siècles même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent.
En effet, la chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera.
À cause de ce seul phénomène, le niveau des mers pourrait monter de 40 cm à 3m70 au cours des prochains siècles, cette estimation ne tenant pas compte de la fonte des glaciers et des banquises polaires.
Il y a toutefois des raisons d'espérer, ajoute le rapport, selon lequel de nombreux effets peuvent être évités en réduisant les émissions avec des technologies déjà disponibles, comme l'énergie solaire ou éolienne, pour des coûts abordables.
Le scénario le plus strict, qui prévoit d'atteindre le pic des émissions mondiales dans les 15 prochaines années, n'entraînerait que 3% de baisse du PIB mondial, estime le Giec.
Toutefois, l'objectif de l'Union européenne de limiter la hausse des températures mondiales à 2 °C au-dessus de son niveau pré-industriel est presque hors d'atteinte, préviennent les chercheurs. À Vienne, un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012.
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L'enjeu déterminant sera la participation des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite, qui sera débattu en décembre à Bali, en Indonésie.
Nicolas Sarkozy interrogé sur Canal+ à la veille de son départ dans la capitale danoise pour la clôture de la conférence, s'est refusé mercredi soir à envisager "un échec" de la conférence de l'ONU.
"Je n'envisage pas un échec parce que l'échec serait catastrophique, dans la mesure où il se passera beaucoup de temps avant que 110 chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent dans la même capitale sur le même sujet", a-t-il déclaré ajoutant. "Je vais à Copenhague avec le souci qu'on ait un succès". Détaillant les conditions d'un tel succès, il a cité un accord de tous les pays "sur l'objectif des 2 degrés" de hausse maximale de la température globale, "la réduction de 50% en 2050 des émissions" de CO2, "la mise en place de financements innovants pour aider l'Afrique et les pays les plus pauvres à se développer" et "la création d'une organisation mondiale de l'environnement pour vérifier les engagements".
Nicolas Sarkozy a d'autre part estimé que le président américain Barack Obama était "un bon partenaire" mais a concédé qu'il avait "du mal à convaincre l'opinion publique américaine et la classe politique américaine". "Du côté de Barack Obama, ça va, je pense qu'on va y arriver", a-t-il dit. Evoquant les réticences de la Chine, il a ajouté qu'il avait "bon espoir que les Chinois vont bouger dans le bon sens".
Le président américain Barack Obama, attendu vendredi dans la capitale danoise, "espère que sa présence sera utile" pour parvenir à un accord, a indiqué la Maison Blanche à 48 heures de l'échéance pour la conclusion d'un accord permettant de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2°C.

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