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vendredi 18 septembre 2009

2009 - Le jeu d'échecs en union Soviétique - A Kotov et M Youdovitch


L'épopée de l'école soviètique des d'échecs en Ex- URSS.

En Union soviétique, on entend par école soviètique la continuation de la ligne Tchigorine à Alekhine puis celle de Botvinnik à nos jours.

Le joueur qui fut pour beaucoup dans l'élaboration des bases de l'école nationale russe est Alexandre Pétrov qui fit en la matière autorité à l'étranger . Ses travaux théoriques sont tenus pour classiques et ses parties publiés dans de nombreux pays. Un importance particulière revient au livre intitulé " Le jeu d'échecs mis en système par des parties de Philidor (remarquable maitre français, un des plus forts joueurs de la moitié du 18ème siècle). En dépit de ces 150 ans d'âge, certains de ses principes théoriques n'ont nullement vieilli.



Qui est Alexandre Pétrov ? ( 1797-1867)

Ce fut le premier joueur d'échecs russe à avoir conquis la célébrité mondiale. Gentilhomme de vieille souche, Alexandre Pétrov fit une carrière rapide et facile. Ayant débuté par un modeste poste dans le bureau de St Pertersbourg, il grimpa rapidement jusqu'à la haute fonction de secréatire adjoint dans l'administration de Varsovie.

Alexandre Pétrov fut un fervent des échecs , dès l'âge de 7 ans il jouait déjà bien. Il avait pour maitre son propre grand père , le sénateur I Sokolov. L'élève surpassa bientôt le maitre. Alexandre fut invité à des soirées d'échecs . A 16 ans il devint le leader des joueurs russes et le resta pendant un demi siècle. Alexandre se refusa de disputer des tournois internationaux Londres 1851 , Paris 1862 .
Pétrov n'était le seul a étudier la stratégie et la tactique des échecs . K Jaenish 1813-1872, professeur des écoles des ponts et chaussées de St Pétersbourg , était moins bon aux échecs que Patrov mais comme théoricien , il le surpassait par son art de l'analyse et de la synthèse , et fut d'un grand apport à la formation de l'école russe . De 1841-1843, Jaenish publia une nouvelle analyse des ouvertures en deux volumes , qui contenait une étude originale de divers systèmes de jeu. Les cinq cents pages de cet ouvrage littéraires présente la théorie des débuts dans la langue concrète des variantes ce qui permet de juger de l'ampleur du travail réalisé par le maitre russe qui illustra chaque varinate principale par les parties des meilleurs joueurs de son temps . Plusieurs variantes actuellement en vigueur de la défense française et sicilienne, du gambit de dame furent également innovées par jaenisch. Pendant près d'un quart de siècle, les revues échiquéennes de nombreux pays publièrent ses articles et études. En 1862 1863 Jaenisch fit paraître un traité de l'application de l'analyse mathématique au jeu d' échecs en trois volumes. Cet ouvrage présente un intérêt certain pour les cybernéticiens et les mathématiciens qui s'attachent à la création des ordinateurs pour les échecs.
On compte parmi les figures des échecs russes du milieu du siècle passés : les frères Dimitri, Serguei Ouroussov, Choumov, Mikhailov.

Ouroussov est connu pour son gambit original 1.e4 e5 2. Fç4 Cf6 3. d4 exd4 4. Cf3 Cxe4 avec des complications intéressantes qui ont donné lieu à des analyses répétées.
La théorie échiquéenne a beaucoup gagné avec la publication du manuel pour l'étude des échecs publié en 1859-1861 dans la revue chakhmatny listok (bulletin des echecs)

Une place d'honneur dans l'histoire des échecs russes revient à Choumov 1819-1881, propagandiste de la culture échiquéenne et compositeur remarquable et Mikhailov 1828-1882 qui fut le rédacteur de la première revue russe des échecs et un des organisateurs de la Sociéte Petersbourgeoise des amateurs du jeu d'échecs .
Choumov écrivait " le jeu d'échecs n'est pour ainsi dire pas un jeu . Il a en tout cas tellement peu de choses en commun avec les autres jeux qu'on ne peut pas vraiment le compter au nombre de ces derniers. C'est quelque chose entre le jeu et l'art ".

Les frères Ouroussov organisaient chez eux ces réunion fréquentées par les plus forts joueurs russes. Ces réunions servirent de prototype au club échiquéen et marquèrent une nouvelle évolution des échecs en Russie. L'apparition de nouveaux joueurs de talent fut le fruit de l'activité propagandiste des premiers maitres russes et de leur travail fécond , fut crée les bases de l'école nationale russe.

A l'aube du 20ème siècle

Mikhail Tchigorine fut l'âme du développement et du perfectionnement ultérieurs de l'école russe des échecs. Il connut un destin semblable à celui de bien de ses contemporains qui ont oeuvré dans le domaine de la culture, de la science et des arts. Les récherches de Tchigorine semblaient souvent être le fait d'un illuminé, de sorte que ses découvertes en ce qui concerne la stratégie et la tactique échiquéenne ne furent reconnues qu'après sa mort.
C'est à 16 ans que Tchigorine vint aux échecs , en 1871 il parvint à décrocher une place de petit fonctionnaire. Il ne toucha plus un échiquier durant 5 années. En 1974 il avait 24 ans, il se rendait au café "Dominique " un lieu de rassemblement des joueurs amateurs où on jouait pour de l'argent. Le jeu très personnel et hardi de Tchigorine attira bientôt l'attention de spécialistes. Le style de Tchigorine se modela au fur et à mesure des Tournois qui l'oppèrent aux meilleurs joueurs russes ; son sens de la tactique et de la stratégie se développait. Dans les années 1880, Tchigorine devint le plus brillant des joueurs d'échecs de russie, il fut l 'un des premiers maitres russes à prendre part à des compétitions internationales.
A l'époque le champion du monde était Wilhelm Steinitz un théoricien et praticien brillant , la presse et les connaisseurs affirmaient que Tchigorine était un concurent de valeur. Les rencontres eurent lieu tout d'abord à la havane en 1889 qui fit la défaite de Tchigorine.
En 1890-1891 un match télégraphique fut organisé entre Tchigorine et Steinitz, cette fois ci c'est Tchigorine qui s'imposa à deux reprises. Fin de l'année 1891 un nouveau match pour le titre de champion du monde eu lieu entre Tchigorine et Steinitz , par la finesse, la force et la beauté de son jeu Tchigorine a surpassé Steinitz mais là où Steinitz l'emporte c'est dans sa fermeté, sa maitrise de soi, son sang froid, son caractère de coureur de fond, sa capacité de tenir compte des aspects psychologiques de la lutte. Tchigorine n' a pas réussi à remporter le titre mondial mais son rôle dans le développement de la pensée échiquéenne n'en parde pas moins toute son importance. Ses idées ingénieuses, ses innovations dans les ouvertures et ses analyses de fins de partie restent une arme puissante de Tournoi. Alors que Tarrasch et Steinitz désiraient avant tout établir un système de lois stratégiques et tactiques valables dans toutes les situations de la lutte, Tchigorine s'insurgea de cet étroitesse de vues, ce que la théorie admet aujourd"hui sera réfuté demain écrivait-il en 1901. Il est faux de penser que toute position embarrassante est l'indice de la supériorité de l'adversaire. Une situation difficille peut dissimuler des avantages capables d'influencer l'issue de la partie.
En 1895 ces paroles étaient en quelque sorte un programmme d'action dans le domaine de la théorie des ouvertures. C'est à Tchigorine que revient l' honneur d'avoir élaboré et mis en pratique une série de système de l'est indienne et quelques variantes capitales de l'espagnol et de la défense sicilienne. En 1897, une autre découverte de Tchigorine, la possibilité de combattre les pions centraux de l'adversaire en exerçant une pression avec les pièces sur les cases du centre.. Autre conseil de Tchigorine " le désir d'exploiter un coup de l'adversaire qui à première vue semble mauvais, entraine le plus souvent l'offensive dans la fausse direction. Seuls un développement graduel des forces et un jeu prudent à l'extrême apportent certains avantages positionnels et il devient alors possible de porter un coup décisif à l'adversaire.
Vassily Smyslov dira " Tchigorine est le fondateur de l'école russe des échecs. Ses parties servent de modèle pour les amateurs de m'art échiquéen et les maitres qui désirent se perfectionner.

Les échecs au pays des Soviets

On peut distinguer plusieurs étapes conventionnelles dans le développement des échecs en Russie après la victoire de la grande révolution en octobre 1917 et après la tempête de la guerre 1914-1918 qui avait claisemés les rangs des joueurs d'échecs mais il restait assez de maitres dont l'enthousiasme , les connaissances et l'espérience permirent de rendre à l'école russe sa gloire passée. Au nombres des learders de cette époque , il faut citer le Grand maitre Alexandre Alekhine et les matres de l'ancienne génération G Levenfich, P Romanovski, F Douz-Khotimirski, I Rabinovitch. En août 1924 se réunit un congrés des joueurs d'échecs de l'union soviétique. Ce congrés eut un rôle déterminant dans le croissance du mouvement échiquéen. Le congrés proclama les échecs comme un moyen d'éducation et de rélèvement culturel des masses prolétariennes.

En 1925, un premier tournoi international se déroula à Moscou. C'était la première fois qu'une compétition échiquéenne d'envergure était organisée aux frais de l'Etat. Ce tournoi révéla l'immense intérêt que le peuple soviétique portait aux échecs.. Ce tournoi international fit en quelque sorte le bilan de la période de restauration et de consolidation des forces échiquéennes en Russie. La formation des jeunes pris son envol. La russie disposait de l'héritage de Tchigorine et d'Alekhine pour servir de terrain nourricier à de jeunes talents formés par les maitres de l'ancienne génération. Les jeunes étaient encouragés et aidés par l'état. Les palais des pionniers devinrent les principaux centres de formation des jeunes joueurs qui étaient également recrutés dans les écoles pour ceux qui affichés un don réel pour les échecs. Lors du tournoi international de 1925 Raoul Capablanca ancien champion du monde donna une simultanée au cours de laquelle l'écolier de Léningrad , Mikhael Botvinnik , alors agé de 14 ans remporta sa partie. En 1931 Mikhael Botvinnik va se distinguer au championnat de l'Union soviétique en remportant le titre devant les maitres de l'ancienne génération et ceux de son âge , il avait 20 ans. En 1933 Botvinnik conserva son titre de champion de l'Union soviétique. Un bouquet de travaux théoriques fleurit à cette époque . les maitres V Rauser, V Panov, V Ragosine parmi d'autres composèrent de nouveaux systèmes de développement, découvirent des coups parfois totalement innatendus, étourdissants dans des variantes , qui semblait-il , étaient étudiées à fond. La montée de nouveaux talents et avant tout celle de Mikhail Botvinnik, engendra le désir légitime de confronter les maitres russes aux meilleurs grands maitres occidentaux. Vers le milieu des années trente, le mouvement échiquéen soviétique avait considérablement grandi ; les joueurs de tous les coins du pays commencèrent à participer aux tournois. Les plus grands maitres internationaux en visite en union soviétique s'émerveillent de l'ampleur du mouvement. En 1936, sept cent mille participants disputèrent les tournois des syndicats. Le pays des soviet devint " L'Eldorado des échecs ". Les brillants résultats de Mikhael Botvinnik dans les tournois internationaux des années trente en firent un des prétendants au titre à la couronne échiquéenne mondiale. La défaite d 'Alexandre Alekhine face à Max Euwe au championnat du monde de 1935 retarda l'affrontement des deux supers gmi de l'époque Botvinnik et Alekhine. En 1938, Alexandre Alekhine pris sa revanche sur Max Euwe en réalisant + 10 - 4 = 11. La même année eut lieu le tournoi d'AVRO en Hollande , celui-ci rassembla les huit plus forts grands maitres de l'époque . Les deux premières places furent remportées par Paul Kéres et Reuben Fine, Mikhael Botvinnik termina troisième. Les succés remportés par Botvinnik aux tournois de 1933 à 1938 lui donnait le droit indiscutable de lancer un défi à Alekhine, après le tournoi d'AVRO, Botvinnik entama des pourparlers concernant le match pour la couronne mondiale. La seconde guerre mondiale mettra un frein à l'organisation de ce match.

La lutte pour le titre suprême

En 1945 Alexandre Alekhine tomba malade et mourru l'année suivante dans la nuit du 25 mars 1946, le champion du monde en titre fut retrouvé à sa table de travail au petit matin avec à côté de lui son jeu d'échecs. Après de longues discutions , la FIDE décida d'organiser un match entre les cinqs plus forts grands maitres ; M Botvinnik, Paul Kéres, Vassili Smyslov ( URSS) , Max Euwe (Pays Bas), Samuel Reshevsky (USA). . Cette bataille historique se déroula au printemps 1948 à la Haye puis à Moscou . Le juge principal du Tournoi , le grand maitre yougoslave Milan Vidmar , arrétant la pendule d'une autre partie , se tourna vers le public de la salle des colonnes de la maison des syndicats à Moscou et déclara

Mikhael Botvinnik : nouveau champion du Monde.

Cela fait près d'un demi siècle que M Botvinnik participe aux plus grands tournois et matches et contribue à l'expansion des échecs et la formation d'une jeunesse de talent dont seront issus Anatoly Karpov et Garry Kasparov. Le succés du grand maitre dans les tournois contemporains dépend dans une large mesure de la connaissance des ouvertures , c'est commun aujourd'hui car tous les GMI étudient en profondeur les ouvertures et cherchent de nouvelles voies grâce au logiciel informatique d'échecs de plus en plus performant. Il y a 30 voire 40 ans, certains joueurs parmi les plus forts étaient d'un autre avis. En tout cas ils accordaient une attention minime à l'analyse des variantes d'ouvertures théoriques, Botvinnik est sans doute le premier joueur soviétique à avoir élevé le rôle de la recherche et de la découverte dans les ouvertures à un niveau aussi élevé.

M Botvinnik écrivait ceci " Celui qui se soucie de la qualité d'ensemble d'une partie doit s'y préparer à l'avance. Afin de découvrir quelque chose de neuf, il est indispensable de sacoir tout ce qui a été fait auparavant". M Botvinnik faisait preuve d'une grande érudition en matière d'ouvertures mais jamais ne se contentait de retenir par coeur tout un système de variantes : touit se qu'il prenait chez ses collègues GMI, Botvinnikk savait en faire la critique, l'analyser et l'enrichir de sa propre fantaisie et de son esprit d'invention. Pour être fort aux échecs affirme Botvinnik, il faut perfectionner ses facultés d'analyses .

Dans son école de formation Botvinnik força ses élèves à penser par eux mêmes , comprendre la position et trouver des réponses et ne pas apprendre par coeur des variantes . La théorie tue la créativité. Ce que compris dès son très jeune âge, Bobby Fischer, qui tout au long de sa carrière de joueur professionnel , dévora la littérature échiquéenne Russe. Il a dû certainement appliquer les concepts de Botvinnik sur la critique et l'analyse des parties de ses adversaires en général.

L'apport de Botvinnik à la théorie des mileux de parties est remarquable. Les théoriciens des échecs et les grands maitres praticiens qui ont joué dans des tournois avant Botvinnik étudiaient essentiellement les différentes ouvertures. Botvinnik s'est attardé pour sa part au milieux de parties. Il fut le premier à tenter de systématiser certaines positions typiques de cette phase de jeu. Tout joueurs d'échecs sait qu'au cours de la partie s'établissent des positions semblables par le configuration stratégique. Botvinnik s'est donné pour tâche de systématiser les positions typiques, d' en extraire les méthodes de jeu les plus efficaces fondées sur une juste évaluation des facteurs positionnels. Botvinnik a également analysé les positions avec un centre bloqué. Lorsque les pions blancs et noirs se trouvent face à face par exemple 1.d4-d5 ayant sur les côtés des champs libres dans cet exemple "c" et "e" les adversaires doivent mettre en action des plans stratégiques découlant de la spécificité d'un tel centre.

L'étude des positions typiques des milieux de parties sont nécessaires à la victoire, c'est pourquoi les adeptes de Botvinnik pousuivent ses travaux. le GMI Champion du Monde A. Alekhine fut le premier joueur d'échecs à accorder une attention toute particulière à la préparation des tournois mais Botvinnik en fit un art, c'est lui qui a appris à ses disciples à mener une triple préparation journalière : analytique, physique et psychologique.

La préparation physique et le sport sont appelés à jouer un rôle de premier plan , Botvinnik y accordait une grande attention. Le ski en hiver, la natation et l'aviron en été ainsi que des promenades étaient de rigueur chez lui . Tous les grands champions du monde y compris Bobby Fischer ont suivi ses conseils et pratiquaient tous un sport .

la préparation psychologique : Botvinnik se préparait psychologiquement avant chaque grande rencontre échiquéenne. Botvinnik a développé les principes énoncés par les grands connaisseurs de la psychologie aux échecs : Emmanuel Lasker, Alexandre Alekhine ce dernier écrivait : je crois que le succés dépend de trois facteurs : 1- la connaissance nette de ses points faibles et de ses points forts 2- La connaissance des qualités et des défauts de l'adversaire 3- Avoir un but qui va au delà de la satisfaction simple mais le désir de rechercher des réalisations scientifiques et esthétiques qui font des échecs un art égal des autres. Tous ces champions n'ont eu qu' un but celui d 'atteindre le sommet de l'art aux échecs que cela soit Capablanca, Alekhine, Botivinnik, Fischer , Kasparov, Karpov etc...

Botvinnik a bien démontré tout au long de sa carrière qu'il recherchait ce but supprême qu'il a atteint dans certaines de ses parties. Botvinnik considérait les échecs comme un art compliqué et varié. Il avait la faculté de percevoir les points forts et faibles de ses adversaires , il savait aussi apprécier ses propres qualités er défauts. Botvinnik avait cette résistance physique dans les tournois et son contrôle de soi et du sang froid dans les parties décisives. Tout cela il l'enseigna à ses élèves durant des décénnies. Il fut aussi à l'origine des modifications de l'organisation du championnat du monde . En 1948 à Stockholm, Botvinnik proposa au congrès ordinaire de la FIDE ** de mettre au point un système strict de réalisation des matchs pour le titre mondial. Dans le passé les champions du monde imposaient leur adversaire à la fide , ce n'était pas souvent le meilleur choix. Pour preuve , Alexandre Alekhine refusa de donner une nouvelle chance de revanche à Raoul Capablanca alors qu'il était le prétendant au titre suprême ! Botvinnik proposa que les championnats du monde devait avoir lieu tous les trois ans. Il proposa de divisé le monde en zones , les vainqueurs des tournois zonaux devraient s'affronter dans des tournois interzonaux. Les candidats des tournois interzonaux devront disputer des matchs tournois dont le vainqueur obtiendrai le droit de disputer la couronne mondiale au champion du monde en titre. Ce système précis d'organisation du championnat du monde fut approuvé par le Congrés.

** FIDE Au début du 20ème siècle, les échecs connurent une vague de popularité dans de nombreux pays. Les tournois et matches internationaux ainsi que les compétitions par équipes se multipliaient . Il devint indispensable de fonder une organisation internationale pour unir les joueurs d'échecs de tous les pays. En 1924 se tint à Paris le congrés qui intitua la Fédération Internationale Des Echecss (FIDE) dont le principe fondamental est l'égalité de tous ses membres . C'est pourquoi elle a choisi pour devise GENS UNA SUMUS (nous sommes une grande famille).

Le premier tournoi interzonal qui différait de tous les autres par le fait que les joueurs qui y participèrent n'étaient pas les vainqueurs des tournois zonaux mais avaient été élus par des spécialistes. Sept soviétiques y furent invités . David Bronstein arracha le premier prix devant Laslo Szabi un excellent champion hongrois. Ce n'est que deux années plus tard à Budapest dans une Ile du Danube, que se réunirent les participants au tournoi des prétendants. Vassili Smyslov et Paul Kéres étaient présentis comme les leaders de ce tournoi mais à la surprise général c'est Bloleslavski un grand maitre soviétique et grand connaisseur des ouvertures et de nombreux systèmes de développement originaux dont le fameux système Boleslavski dans la sicilienne terminera ex aéquo avec David Bronstein. Ces deux joueurs durent s'afronter dans un match complémentaire que remporta David Bronstein et devint ainsi le challenger de Botvinnik. Le latch Botvinnik-Brostein éveilla un intérêt énorme. Ce fut la prmière fois que deux russes se retrouvèrent face à face pour se disputer le titre suprême . Le Grand maitre Bronstein était pour Botvinnik un adversaire peu commode. Ils s'étaient rencontrés à deux reprises et c'est David Bronstein qui s'imposa. Le match pour le titre de champion du Monde débuta par une série de parties nulles, Bronstein s'imposa dans la 5ème partie , Botvinnik remporta la sixième et septième partie malgré les trois dernières victoires de Bronstein en fin de match cela ne suffira pas . Le score final sera de 12 à 12 , le réglement stipulant que si les deux joueurs étaient à égalité à la fin du match : le champion du monde en titre concerverait serait déclaré champion du monde. Botvinnik conserva son titre.

Les années qui suivirent cette furent le témoin de l'autorité croissante de l'organisation échiquéenne soviétique. Les victoires des grands maitres soviétiques aux tournois internationaux devinrent affaire courante. En 1952, l'équipe de l'URSS participa pour la première fois au tournois des nations, c'est un championnat du monde par équipes et remporta la première place du tournoi et le trophée d'or des champions du monde " la coupe Hamilton-Russel" Elle restera plus de 20 années au club central des échecs de l'URSS à Moscou.

En 1952 Le 2ème tournoi interzonal eut lieu à Slatsobaden , Kotov termina avec trois points d'avance, les joueurs russes sélectionnés étaient tous des jeunes et terminérent à la deuxième et troisième places ce qui value le titre de grand maitre à ; Tigran Pétrossian, Marc Taïmanov et Youri Averbach , Efim Geller était déjà grand maitre à cette époque.

En 1953, le match tournoi des prétendants à la couronne mondiale rassembla quatre grands maitres : Vassily Smyslov, Paul Kéres, David Bronstein, Samuel Reshevski. C'est V Smyslov qui s'imposa et obtint le droit d'affronter Mikhael Botvinnik . Le match pour le titre débuta au printemps 1954. Le duel des deux plus forts grands maitres de l'URSS et du monde fut mouvementé chacun s'imposant tour à tour, le match fut équilibré mais lors de la dernière partie il suffisait d'une nullité pour M Botvinnik son titre ce qu'il fit . Le score de 12-12 permit à Botvinnik de régner encore sur les échecs. Au cours des années 1954-1957 l'équipe soviétique remporta à deux reprises les Olympiades d 'Amsterdam et de Moscou et remporta le titre de championne Européenne. Dans la même période, l'équipes des étudiants remporta le titre dee championne du monde avec à sa tête le jeune Boris Spasski agé de 18 ans qui remporta le titre de champion du monde des juniors de l'université de Leningrad. L'été 1955, à Goteborg en Suède se déroula le troisième tournoi interzonal. La FIDE introduit un nouveau réglement qui donna un visa à la moitié des candidats au titre suprême. La première place revint au Grand maitre D. Bronstein . Eurent également le droit de participer au tournoi des candidats : P. Kéres, T. Pétrossian, E. Geller, B. Spasski , le Hongrois Szabo, le Tchèque Filip et les Argentins Panno et Pilnik. Ce troisème tournoi des Candidats eut lieu à Amsterdam et fut remporté par Smyslov. La porte lui était ouverte , Smyslov ne laissera cette fois-ci aucune chance à M Botvinnik . La lutte fut comme à chaque fois acharnée mais Botvinnik cette fois-ci perdit les pédales et ne parvint pas à gagner une seule partie.

Smyslov fut déclaré 7ème Roi des échecs . Voilà ce que dira Vassili Smyslov " Les échecs étaient le hobby de la Famille. Mon Père , ingénieur, partageait ses amours entre la musique et le échecs, mon Père me transmit ces passions dès mon plus jeune âge. Smyslov avait 14 ans quand il commença à se produire dans les tournois. Au début il jouait contre les gars de sa classe, puis contre les joueurs des maisons des pionniers du quartier Moskvoretski. Au printemps 1936, Vassili obtint le grade sportif de 2ème classe. En 1938 alors en terminale, Smyslov remporta le championnat d'Union Soviétique des juniors et fut nommé candidat au titre de maitre. Lorsque l'on a affaire à un enfant prodige il est normal qu'il se lance dans des offensives hardies, des combinaisons téméraires, des sacrifices à la chaine, on ne peut affirmer qu'il ait un don véritable. Par contre, si dans les parties d'un joueur, vous décelez une préférence pour les fins de partie , une aptitude pour le jeu positionnel , alors pas de doute, ce jeune joueur a un grand avenir. Ces éléments se sont révélés dès le début pour E. Lasker, R. Capablanca, Rubinstein, M. Botvinnik, V. Smyslov, T. Pétrossian, B. Fischer . En 1940, Au 12ème championnat de l'URSS , l'étudiant V. Smyslov faisait son entrée dans l'arène des tournois à un niveau plus élevé. Ce débutant occupa la troisième place devant des as tels que M Botvinnik et Kéres . Smyslov n'était qu' à ses débuts néanmoins son jeu laisse l'impression d'une grande maturité esthétique , d'un art parfait. En 1941, Dans des tournois de Léningrad et Moscou, Smyslov termine 3ème derrière Botvinnik et Kérés , cette performance lui vaudra le titre de Grand maitre , il était le plus jeune Grand maitre au monde. En 1944 , le 13ème championnat d'URSS se résuma à une duel Botvinnik -Smyslov. Botvinnik occupa la 1ère place et Smyslov la seconde. Smyslov définit ainsi sa conception du joueurs d'échecs de cette manière " Le jeu de maitre doit faire concorder un plan stratégique fondamental et l'exploitation habile des moyens tactiques à sa disposition ".

Botvinnik eut le droit de demander une revanche , celle-ci aura lieu en 1958. M Botvinnik s'omposa face à V Smyslov . En trois rencontres pour le titre mondial Botvinnik et Smyslov jouèrent 69 parties. Le total de +18-17=34 est en faveur de Smyslov . Smyslov dira " la recherche de la vérité est le but que je poursuis aux échecs. Une partie d'échecs est une recherche permanente de bonnes conceptions, d'un meilleur plan, de coups plus vigoureux, la découverte de sentiers originaux". Smyslov a été pour beaucoup dans le développement de la théorie échiquéenne, dans la stratégie et la tactique de l'art des échecs. Grand maitre renommé, il écrit dans la presse échiquéenne , rédige des livres et des articles sur la création échiquéenne. L'ordre de Lénine viendra récompenser l'oeuvre de Smyslov dans l'expansion des échecs , dans la formation de la Jeunesse. Smyslov figure dans bien des tournois . Au tournoi des candidats en 1959 Smyslov fit la connaissance du futur champion du monde Robert James Fischer . Les quatre parties qui les opposèrent se terminèrent sur le score de +1 - 1 = 4. En 1964 Smyslov conquit le droit de disputer le match des candidats à la couronne mondiale mais dans un match contre Efim Geller il dut s'incliner sur le score de 5 1/2 - 2 1/2 mettant un terme à la quête du Grall. Smyslov a quitté le 1er rang des assaillants de l' Olympe des échecs mais en reste pas moins un des premiers Grand maitres dont la longévité peut faire envie à beaucoup.

En 1960 Botvinnik défendit son titre pour la cinquième fois contre Mikhael Tahl.

Mais qui est Mikhael Tahl ?

Mikhael Tahl naquit le 9 novembre 1936 à Riga . Son père était médecin et aimait les échecs, il initia son fils à six ans. A douze ans, Mikhael décida décida de s'inscrire au club échiquéen du Palais des pionniers de Riga. Tahl grimpa rapidement l'échelle des grades jusqu'à la première sans difficulté. Aux tournois des écoliers de Riga Mikhael obtenait de très bons résultats mais il lui arrivait aussi de s'effondrer , il s'emballait, surestimait ses positions et prnait des revers. En 1951 , l'écolier de Riga rencontra pour la première fois des maitres et candidats maitres , il termina dernier mais certaines de ses parties révèlèrent qu'il était doué toutefois, il avait un tempérament fougueux, une tendance à mésestimer les ressources de la défense adverse, une tehnique faible. Tahl dut travailler encore deux années avant que ses résultats ne deviennent stables. En 1953 il remporta le championnat de Lettonie. La même année lors du championnat d'URSS par équipes Tahl montra un jeu parfait au deuxième échiquier en marquant 4.5/7 , il reçut le droit de jouer pour le titre de maitre. En 1954 Tahl rencontra le maitre Saiguine sa victoire par +8 - 6 lui permit d'obtenir le titre de maitre. En 1955 les acquits de Tahl furent mis à l'épreuve dans le championnat individuel de l'Union Soviétique. Le tournoi zonal du championnat d'URSS à Vilnius rassembla les meilleurs joueurs d'échecs des pays Baltes , de la Biélorussie et de la république autonome de Carélie. Sur 17 parties , Tahl en remportera 7 en perdit deux et en annula huit. Avec 11 pts il partagea la 3ème place. Les tournois vont se succéder, Tahl renforce son jeu d'attaque, c'est en 1957 a l'issue du championnat d'URSS alors qu'il est en 5ème année de la faculté d'histoire et de philologie de l'université de Riga qu'il se voit décerner le titre de Grand maitre des échecs. 1958 1er au championnat de l'URSS, 1959 1er l'interzonal de zurich, victoire au super tournoi des prétendants au titre de champion du Monde ( Bled - Zagreb - Belgrade ). Dans ce même tournoi Tahl gagne ses 4 parties contre Fischer. Quel est le secret de Tahl ? Qu'a t'il apporté de neuf à la création échiquéenne, aux dires des spécialistes, la force de Tahl réside dans sa recherche des complications, il n'a pas peur de prendre des risques, il se bat dans n'importe quelle position. Les sacrifices de Tahl sont connus de tous les joueurs professionnels, il en use et crée une psychose chez ses adversaires, certains diront que ces sacrifices étaient hasardeux mais le fait est là , il gagna ses parties !

En 1960, l'épilogue d'une brillante période permit à Tahl de battre Mikhael Botvinnik et de remporter le Titre de champion du Monde. M. Tahl n'aura pas le temps de profiter longtemps de son titre puisqu'en 1961 le match revanche entre Tahl et Botvinnik vit la victoire de Botvinnik , Tahl essaiera en vain de reconquérir son titre . Aux éliminatoires pour le championnat du Monde Tahl parvint jusqu' au match final avec Boris Spasski mais fut battu par 7 à 4. En 1968 Tahl ne parvint qu'en demi finale aux matches des candidats.

Au printemps 1963 , c'est Tigran Pétrossian qui devint le challenger du Champion du Monde en titre Mikhael Botvinnik , la confontation eut lieu à Moscou . Le match qui opposa le Roi des échecs a T. Pétrossian fut sans doute le duel le plus difficile qu'il eut à soutenir pour son titre .

Qui est Pétrossian ?

Il est né en 1931 , Dans la maitrise du jeu , un rôle prépondérant revient au club du Palais des Pionniers de Tbilissi en Géorgie. Tigran progressait lentement mais surement. En 1947 à la demi finale du championnat national Pétrossian fut sacré maitre des échecs à 16ans. Son jeu est grandement influencé par l'oeuvre de Capablanca et de Nimzovitch . Une qualité prmière chez Tigran c'est la perception du danger . Bobby Fischer affirme que Pétrossian sans venir le danger vingt à l'avance. L'année 1951 vit s'installer Pétrossian aux premiers rangs des échecs contemporains. En 1952 Tigran conquit le titre de Grand maitre des échecs lors du tournoi interzonal de Stockholm où il ne connut qu'une seule défaite. Pétrossian est parfois désservi par sa vision trop pointu du jeu, il prévoit des combinaisons extraordinaires mais dans le même temps il trouve des contre attaques stupéfiantes à son adversaire or rien ne prouve qu'elles aient été perçues, cela explique que Pétrossian fasse de nombreuses parties nulles. A partie de cette année, Pétrossian est devenu un des plus grans joueurs de la planète, et s'intégre donc à la lutte pour la couronne mondiale. Voic la progression de Tigran dans les tournois des candidats : 1953 5ème- 1956 3ème et 7ème places - 1959 3ème place - 1962 1ère place ce qui lui donne le droit d'affronter le champion du monde en titre Mikhael Botvinnik. En 1963 Pétrossian va s'emparer de cette couronne tant convoité . Botvinnik dira qu'il n'avait pas su s'adapter au style peu ordinaire de Pétrossian . Botvinnik est agé de 52 ans , il ne fit plus aucune tentative pour reprendre le Titre. Pendant 15 années M Botvinnik a régné sur les échecs .

Le règne de Tigran Pétrossian se prolongea pendant 6 années . A l'horizon pointé déjà un jeune Grand maitre Russe qui venait de remporter le tournoi des candidats. En 1966 la 1ère confrontation eut lieu , Boris Spasski engagea une lutte sans merci mais il était mal préparé dans les ouvertures. Pétrossian conserva son titre en réalisant 12 1/2 à 11 1/2. Trois années plus tard en 1969 B. Spasski et son entraineur Bondarevski avaient passé en revue l'apport théoriciens du monde entier , au cours des dernières années, à la théorie des ouvertures. Cette préparation intensive porta ses fruits puisque B Spasski fut déclaré champion du monde sur sur score de 12 1/2 à 10 1/2.

L'adversaire présenti de Boris Spasski : Bobby Fischer faisait parler de lui dans le monde des échecs , Fischer était épris des échecs, il leur consacrait tout son temps et progressait à pas de géant. En 1971 Fischer s'imposa dans le tournoi des candidats en battant successivement Taimanov en quart de finale sur le score sans appel de 6/0, en demi finale Fischer s'imposa à nouveau mais cette fois ci contre B Larsen sur le mêm score 6/0 , La finale des candidats opposa Fischer à Pétrossian le score fut un peu moins sévère mais Fischer l'emporta par + 5 - 3 = 1. Le niveau de Fischer était de 2760 alors que celui de Spasski était de 2669. Sur le papier Fischer était favori mais le score des rencontres précédantes était en faveur de Spasski +3 = 2. Fischer allait devoir passer le cas psycologique, malgré une défaite dans la ronde 1 puis une autre dans la ronde 2 pour avoir refusé de jouer dans la grande salle pour cause de Bruit de caméras, Fischer se ressaisit et gagna la 3ème partie , le match fut lancé et Fischer fini par s'imposer par 12.5 à 8.5 .

Fischer devint le 11ème champion du monde des échecs mettant ainsi un terme à la suprématie des Russes dans le domaine des échecs. En 1975, Le retrait de Fischer de la scène mondiale permit à Karpov de redonner le titre à la Russie.

L école des échecs de l'union Soviétique fit naître une force nouvelle qui chaque année devenait de plus en plus puissante et prenait sa place dans le monde des échecs. Cette école spéciale d'enseignement et d'entrainement s'était formée , elle offrait chaque année de nouveaux talents. Qu' est ce qui caractérise cette école échiquéenne , qu' est ce qui lui a permis pendant 25 années d'occuper une position dominante dans le monde. Les succés des joueurs soviètiques sont le résultat d'une méthode judicieusement élaborée d'étude des échecs, d'une approche critique de la création échiquéenne, de l'existence d'un système organisé d'enseignement et d'entrainement . En union Soviétique les échecs sont considérés comme partie intégrante de la culture générale c'est pourquoi les plus grands tournois sont subventionnés par l'Etat et se déroulent dans des lieux mytiques : Les théatres , les salles de concert. Ces dernières années les clubs et maisons d'échecs ont fait leur apparition . Dans de telles condition il n'est pas surprenant à ce que la maitrise en ce jeu s'accroisse. Des millions de personnes jouent aux échecs en union Soviétique ( 4 million) chaque partie des grands maitres est étudiée ensuite aux quatre coins du Pays. Le plus important c'est le soutien que bénéficient les jeunes . Les clubs, les cercles d'échecs organisés dans les écoles , les usines, les Kolkhoses zet autres établissements offrent des possibilités infinies à la création des jeunes. Les cercles d'échecs des Palais des pionniers modèlent les joueurs de talent. L'approche scientifique des échecs a permis aux Grands maitres Russes de percer les secrêts des variantes dans les ouvertures, d 'éclaircir dans la phase complexe des milieux de parties et de résoudre les problèmes des finales.

Milhael Botvinnik prit une part prépondérante dans la mise au point des programmes échiquéens pour l'informatique, Docteur es sciences techniques il publia un ouvrage intitulé " L'algorithme du jeu d'échecs " et s'engagea à apprendre à des machines à jouer au niveau des grands maitres. Nous connaissons l'essort des logiciels d'échecs et leur puissance de calcul, m^me si lls ne sont pas dotés d'une capacité de réflexion ils n'en demeurent pas moins des adversaires redoutables..

Je vous conseille de vous procurer ce livre "Le jeu d'échecs en Union Soviétique " car il recelle des analyses de parties des plus grands champions du monde de tous les temps , vous y trouverez des innovations qui ont été reprises et améliorés entre autres par Bobby Fischer .





Mikhail Botvinnik




















Alexandre Alekhine


















Alexandre Alekhine


Le Champion du monde Alekhine, photographié à l’hôtel Claridge à Paris lors d’une partie simultanée donnée contre trois cents adversaires sur soixante échiquiers. Ce tournoi a été organisé au profit des oeuvres de mutilés et d’anciens combattants.Au fond, Alekhine pendant la partie. 28 février 1932.











Emigrés russes en France de 1917 à 1947, par Dany Sénéchaud et Andrei Korliakov

D’hier à aujourd’hui l’essor des Echecs français est lié à la fréquentation de l’Ecole russe et particulièrement des joueurs russes qui s’installèrent dans l’hexagone (voir Annexes). Après la Première Guerre mondiale, l’existence et la montée en puissance du club russe le Cercle d’échecs Potemkine de Levallois-Perret est tout à fait significative. Ce club, parisien à l’époque, qui emporte le Championnat de Paris en 1932, à titre indicatif, présentait déjà une soixantaine de compétiteurs en 1928 ! Des joueurs de premier ordre comme V. Kann (ou Kahn, émigré dès 1912), N. Rossolimo, O. Bernstein, E. Znosko-Borovsky, V. Halberstadt, A. Alekhine, etc., purent y exercer leur art, et aussi transmettre aux amateurs français dans les cercles de jeu de Paris à Nice. Il est remarquable que ces joueurs, outre bien sûr Alekhine, grand Champion du monde, aient encore une reconnaissance présentement du fait des ouvrages qu’ils ont pu faire paraître dans la langue de Molière tels que :

« les Echecs », « Conduite de la partie d’échecs. La stratégie moderne », « La Partie espagnole » et « L’art de faire mat » par Victor Kahn (avec la collaboration de G. Renaud).
- « L’opposition et les cases conjuguées sont réconciliées » par Halberstadt (en collaboration avec Marcel Duchamp), en 1932.
- une importante série « Les Comment de l'échiquier », écrite par Znosko-Borovsky : « Comment il faut commencer une partie d’échecs », « Les pièges dans les débuts : comment les forger, les éviter », « Comment il ne faut pas jouer aux échecs », « Comment jouer les fins de partie », « Comment on devient brillant joueur d’échecs ».
- « Les échecs au coin du feu », en 1947, par Rossolimo (devenu Français après guerre et champion de France en 1948).






A l'école des pionniers en Russie




















Mikhail Tal
donnant une simultanée






















Trigran Pétrossian
donnant une simultanée








Tigran Pétrossian










Mikhail Tal









Boris Spasski














Vassili Smyslov









Efim Geller













Lev Plougaievski














Isaak Boleslavski, David Bronstein
Marc taimanov
















Mikhail Botvinnik














Alexandre Alekhine



















Lénine ( à gauche) joue aux échecs dans
l'ile de Capri ( debout à côté ) Maxime Gorki

















Léon Tolstoi aimait les échecs mais il était très mauvais perdant













Mikhail Tchigorine
















Photo ci dessous - Alexandre Pétrov
En bas à gauche - Serguei Ouroussov
En bas à droite - Karl Jaenisch























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