« Aromatique et coloré ». Ou encore : « dominantes de framboises, de fraises des bois et de groseilles »… Les viticulteurs qui parlent du Beaujolais nouveau 2010 ne manquent pas de faire l’éloge de leur divin nectar. Mais pour se faire sa propre idée, il faudra attendre le 18 novembre minuit, heure à laquelle il sera possible de trinquer, commenter, célébrer le Beaujolais nouveau, avec modération tout de même.
Un rituel dans le vent
Cette pratique a pu prospérer grâce aux caractéristiques techniques du vin. Le Beaujolais nouveau est en effet produit à l’issue d’une vinification courte : trois à quatre semaines suffisent pour transformer le cépage du gamay en vin nouveau, c'est-à-dire un vin qui n’est pas de garde, et se conserve en général six mois. Aujourd’hui fierté de tout un territoire, le Beaujolais nouveau a aussi bénéficié du dynamisme de ses viticulteurs qui ont su mettre en avant qu’un vin prêt avant tout le monde, cela se fête ! Depuis 1985, date à laquelle le Beaujolais nouveau est commercialisé chaque troisième jeudi de novembre, le rituel est bien ancré et les campagnes de communication se suivent, rivalisant de créativité dans leurs affiches-invitations et les événements organisés.
A chacun sa fête !
Cette année, la 22e édition de la Fête des Sarmentelles, qui se tient à Beaujeu, ancienne capitale historique du Beaujolais, devrait comme l’an dernier attirer quelque 30 000 personnes dans la nuit du 17 au 18 novembre. Au programme ? Défilé avec flambeaux dans les rues de la petite commune, feu d’artifice, salon des vins du Beaujolais, sans oublier une guinguette et des flonflons. Le must ? Une dégustation durant laquelle il faudra reconnaître les appellations du vignoble (www.sarmentelles.com).
La source http://lyon.ville.orange.fr/ensemble/reportage.html?beaujolais2010
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