Depuis que mon Père a participé à la seconde guerre mondiale , j'ai baigné dans les anecdotes à son niveau car il ne pouvait être au courant de tout ce qui se déroulait sur le terrain des opérations militaires.
Après cette seconde guerre mondiale , j'ai pris connaissance de ce fait historique qui a abrégé de deux années cette guerre en Europe et économisé 14 millions de vie humaine.
Cette histoire vraie nous est relatée dans un film " the imitation game " réalisé par Morten Tyldum.
Je n'ai pas attendue pour aller voir ce film à Ociné St Omer en sortie nationale ce 28 janvier 2015.
Je n'ai pas été déçu !
Ce secret a très bien été gardé durant 50 années et nous est dévoilé dans ce film FABULEUX - MAGNIFIQUE. Je ne vais pas ici dévoiler le suspens ! Allez-y , j'en suis sortie bouleversé car cette histoire est inimaginable dans les faits. C'est incroyable.
Ce que je peux dire en conclusion c'est que les ordinateurs ont vu le jour quelques années plus tard en s'inspirant des travaux réalisés par Alan Turing .
Avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode, Mark Strong
Tous publics
Durée : 1h53. - Genre : Biographie
Sortie nationale le 28/01/2015
Si Alan Turing a finalement eu droit à une reconnaissance posthume, et est aujourd'hui le personnage principal du film Imitation Game, sorti mercredi 28 janvier, ce n'est pas le cas de celui qui a été durant des années son « adversaire » indirect. Mort en 1929, Arthur Scherbius est l'inventeur de la fameuse machine Enigma, utilisée par l'armée allemande pour chiffrer ses communications à l'aide d'un code très élaboré – code que Turing et les équipes de chercheurs de Bletchley Park finiront par déchiffrer à l'aide du premier prototype d'ordinateur.
Né en 1878, Scherbius étudie l'ingénierie à Munich puis à Hanovre. Ses premiers centres d'intérêt ne sont pas nécessairement les codes et les chiffres : sa thèse de doctorat, qu'il soutient en 1903, porte sur les systèmes de turbines à eau. Mais dans les années 1910, il conçoit un système de chiffrement novateur pour l'époque, utilisant des rotors désynchronisés : l'idée permet de multiples combinaisons de chiffrement, offrant une très grande sécurité. Dans ces conditions, il est impossible, même pour une équipe nombreuse, d'essayer toutes les combinaisons pour tenter de déchiffrer un texte. Il dépose un brevet en 1918 pour protéger son invention.L'idée est bonne, mais Scherbius n'est pas le seul à l'avoir eue. En l'espace de deux ans, quatre personnes ont déposé des brevets similaires : Hebern, en 1917 aux Etats-Unis ; Scherbius, en Allemagne en 1918 ; et en 1919, le Néerlandais Koch et le Suédois Damm déposent à leur tour des projets similaires. Pour éviter une complexe et coûteuse bataille judiciaire, la société de Scherbius rachètera par la suite les droits du brevet de Koch.
Echec commercial
Car entre-temps, Scherbius s'est associé à un autre ingénieur pour créer une société et tenter de commercialiser sa machine, Enigma. C'est un échec cuisant. Trop chère, la machine ne trouve pas preneur. Les deux hommes ont pourtant frappé aux bonnes portes : la marine allemande, tout d'abord, qui après avoir fait preuve d'intérêt renonce. Le ministère des affaires étrangères de la République de Weimar refuse également d'acheter l'Enigma pour chiffrer ses câbles diplomatiques. Les deux ingénieurs se tournent alors vers des clients potentiels à l'étranger et dans le secteur privé ; ils tiennent un stand au grand salon suisse de la poste et des communications en 1923, là encore sans succès. L'entreprise vend quelques machines, mais il leur manque un « gros » client.En 1925, la chance semble enfin leur sourire : l'armée suédoise se montre intéressée. Les négociations se déroulent bien, mais un nouveau venu va bloquer le processus. Damm avait lui aussi déposé un brevet pour un système de chiffrement par rotors – sa machine, très complexe, n'avait jamais été construite. Mais un employé de sa firme découvre que l'armée suédoise s'intéresse à l'Enigma : il simplifie la machine de Damm et la présente au commandement militaire, qui préfère la machine suédoise à sa concurrente allemande... Scherbius retourne à la case départ.
Cet ultime revers ne dure pas longtemps : en 1926, au moment où Scherbius perd le contrat suédois, la Kriegsmarine renoue avec son intérêt pour l'Enigma. Elle passe une importante commande, tandis que Scherbius améliore sa machine en la rendant plus complexe. Trois ans plus tard, l'armée de terre allemande décide à son tour de déployer l'Enigma pour toutes ses communications : la Wehrmacht améliore au passage considérablement la sécurité de la « machine M », comme l'appellent les militaires allemands, en généralisant notamment l'usage de clefs de chiffrement changeant tous les jours.
Mais Scherbius n'assistera pas au succès de sa machine, ni à l'utilisation qu'en feront les nazis : la même année, quatre ans avant l'accession de Hitler au pouvoir, il est atteint par la ruade d'un cheval attelé à une carriole. Il meurt à 41 ans, sans savoir que son invention jouera un rôle-clé dans le conflit mondial qui s'annonce.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/29/aux-origines-de-la-machine-de-chiffrement-enigma_4563357_4408996.html#71X0PYROG8broUcK.99
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