vendredi 3 janvier 2014
transhumanistes vers le futur
nfographie sur l'homme augmenté (Infographie : Medhi Benyezzar)
"Nul ne peut anticiper les effets d’un bricolage incontrôlable du génome humain !" C’est le cri d’alerte lancé par le docteur Israël Nisand. Dans son essai "Où va l’humanité ?" (Editions LLL), il met en garde contre les possibilités de fabriquer, hors de toute gouvernance mondiale, un humain augmenté par la technologie. Fantasme ? Non : la science livre depuis toujours un combat intense contre la maladie et la mort. La nouveauté est que les progrès accomplis dans une poignée de technologies clefs - notamment la génomique - permettent désormais de fabriquer un "humain augmenté", à coup de manipulation génomique, de thérapies cellulaires et de prothèses intelligentes.
Pour les "transhumanistes" américains - techno-prophètes soutenus par de puissants lobbies industriels - notre patrimoine génétique ou ADN est une information comme une autre, que l’on peut sans tabou, copier, éditer voire réécrire. Et l’homme une machine complexe, qu’il faudra améliorer jusqu’à la rendre pluri-centenaire, voire immortelle… C’est déjà le projet d’une filiale de Google. Quant aux Chinois du Beijing Genomics Institute, ils séquencent les surdoués pour découvrir les gènes de l’intelligence !
Evidemment, tout n’est pas si simple : l’homme n’est ni un logiciel, ni une usine. Comme le rappelle Hervé Chneiweiss, du comité d’éthique de l’Inserm, "notre cerveau n’est pas un disque dur". Et l’histoire de la médecine est jonchée de faux espoirs et d’effets d’annonce prématurés. Mais, même si l’on n’adhère pas au techno-utopisme "made in California", l’accélération de la science interpelle. Et ses progrès sont largement sous-estimés, en France, par une classe politique souvent technophobe.
L’Hôpital Georges Pompidou a néanmoins accompli, il y a une semaine, une "grande première" en techno-médecine, avec l’implantation réussie sur un malade sans espoir d’un cœur 100% artificiel conçu par la PME Carmat. Et malgré le manque de moyens, nos chercheurs pourraient mettre au point, d’ici dix ans, une véritable médecine régénératrice, capable de réparer des organes malades grâce à des "tissus médicaments" à base de cellules souches.
Dans "le Nouvel Observateur" du 2 janvier, découvrez les coulisses de la médecine du futur et les questionnements éthiques qui lui sont liés dans, un dossier spécial de 18 pages .
De Jean Louis Eeckhout
Cela peut faire sourire certains et pourtant qui aurait cru qu' il aurait été possible d'implanter un coeur artificiel, mais ce n'est pas tout, dans le monde des chercheurs travaillent sur les cellules souches qui sont capables de réparer des organes , au Japon les technologies informatiques et robotiques permettent aujourd'hui de remplacer des membres, de permettre à des personnes de remarcher à nouveau. Les transhumanistes ne sont pas des rêveurs mais des progressistes du futur. Cela va aller au delà de ce que l'on peut imaginer mais que l'on voit souvent dans les films de science fiction ; exemple ces machines capables d 'opérer et de réparer le corps humain . C'est déjà en place dans les pays industrialisés. Pour ceux qui en doutent , pensez à Jules Verne et a ses prédictions , à Léonard de Vinci etc..........
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