vendredi 24 janvier 2014
Joan Fischer dans l'ombre de son frère Bobby
Bobby Fischer était très proche de sa soeur Joan qui était son ainée. C'est d'ailleurs Joan, qui pour le distraire lui achètera un jeu d'échecs , Bobby avait 6ans. Ce sera le début d'une passion dévorante , les échecs vont remplacer le père qu'il n'a pas connu. Les pièces d 'echecs vont lui permettre de dominer ses ainés, rien ne pourra plus l'arrêter, son seul objectif être meilleur que les joueurs Russes qui dominaient le monde.
Helms fonda en 1904 "l ' Américan Chess Bulletin" il était directeur à vie de la Fédération des Echecs américaine avant qu'elle ne fusionne avec la Fédération Nationale des échecs pour former l'actuelle Fédération des échecs des Etats Unis.
Helms tint pendant plus de cinquante ans cette rubrique des échecs pour le New York Times
Le nom de Helms restera éternellement associé au vieux " Broocklyn Eagle " , cette chronique du commencée en 1893, dura soixante deux ans et devint l'une des plus célèbres et plus appréciées dans le monde.
Helms va exercer une influence directe sur la vie de Bobby Fischer en l'aidant à embrasser une fois pour toute la carrière professionnelle qui fit de lui le plus grand joueur depuis Morphy.
Mais qui était Helms ?
C'était un disciple de Caïssa. En 1931, puis encore en 1932 , il organisa de spectaculaires simultanées ç l'armurerie du 7ème régiment de New York où Alekhine et Capablanca jouèrent chacun contre deux cents adversaires. Jusqu'à la fin des années 1950, Helms continua à participer régulièrement aux tournois de blitz hebdomadaires du Manhattant Club et du Marshall Club. Ce fougueux octogénaire y gagnait souvent des prix et battait relativement fréquemment les grands maîtres des échecs américains.
Helms fut l'un des joueurs les plus doués de son temps, sa vie englobe les décennies qui virent l'émergence de la 1ère époque des échecs américains.
En 1949, le Brooklyn Chess Club comptait parmi ses membres un nombre respectable de joueurs prometteurs dont Bobby Fischer. Le Brooklyn Chess Club ne peut être comparé au Marshall Club et au Manhattan Club qui drainent des débutants de tous horizons et cherchent même à débaucher de jeunes talents dans d'autres clubs.
C'est au Brooklyn Chess Club que Bobby Fischer va se distinguer.
Bobby se souvient qu'à l'âge de 9 ans il était un très honnête joueur. Entre les années 1950 et 1960 Fischer participa à des tournois au Brooklyn Chess Club qu'il ne gagna pas , mais il commença à connaître quelques succès. A 11 ans dira Bobby , j'ai commencé à être vraiment fort, il termina 5ème du tournoi du Brooklyn Chess Club. A 12 ans, il devint membre du Manhattan Chess Club, l'un des plus forts du monde. Bobby Fischer joua jour après jour , accumulant partie sur partie, acquérant ainsi une formidable expérience et un instinct de jeu qui ne l'a jamais quitté depuis. Il eut souvent l'occasion de jouer contre les meilleurs maîtres du Club. Bobby battit le Grand Maître Reshevsky lors d'une simultanée.
Bobby Fischer gagna le premier tournoi du groupe C du Manhattan Chess Club puis celui du Groupe B cela lui permit d'être mit dans la réserve A, c'est à dire le dernier groupe avant celui des champions du Club.
Au printemps et durant l'été 1956 ( Fischer avait 13ans) Bobby se mit à fréquenter le Hawthorne Chess Club , qui n'était nullement un club d'échecs mais la maison de John W Collins qui fut nommé en 1952 champion de l'Etat de New York . Bobby Fischer joua des milliers de parties de blitz contre les invités qui étaient des maîtres chevronnés ou du moins des passionnés d'échecs dont l'enthousiasme pour l'histoire, la culture, la théorie des échecs gagna presque automatiquement Fischer.
Bobby Fischer se mit à fréquenter les Collins et s'attela à la gigantesque étude théorique qui a fait de lui le joueur le plus cultivé depuis l'introduction des échecs en Europe. Collins possédait une bibliothèque considérable que Bobby Fischer dévora intégralement ; peu de temps après Bobby entreprit de constituer sa propre bibliothèque .
Collins joua un rôle déterminant après d'autres jeunes joueurs américains comme Lombardy , Raymond Weinstein et les frères Byrne.
C'est à partir de 1960 que les Etats Unis gagnèrent des lauriers dans les grands tournois. La période qui allait suivre sera dédiée au renouveau des échecs américains.
Bobby Fischer va remporter le titre de champion des Etats unis à 8 reprises devant les meilleurs joueurs américains. Dans le monde entier , seul Bobby Fischer était capable de vaincre l'URSS sur l'échiquier.
Au mois de septembre 1972, Bobby Fischer ramassa le gant et gagna le défi, celui de vaincre le champion du monde en titre ; Boris Spassky et l'URSS la plus grande Nation échiquéenne depuis des décennies.
De Jean Louis Eeckhout
Ce fut un parcours hors du commun. Bobby Fischer n'a pas été reconnu comme un génie dès la petite enfance à l'inverse de Rshevsky et José Raoul Capablanca qui maîtrisèrent les échecs dès leur plus jeune âge. Bobby Fischer affronta des joueurs chevronnés dès sept et huit ans mais il n' avait pas encore cette maturité nécessaire pour gagner des parties, il devra attendre son douzième anniversaire. A partir de cet âge son ascension va être fulgurante et rien ne pourra l'arrêter sauf lui même quand il décida de quitter à plusieurs reprises les interzonaux bien avant la fin alors qu'il était en tête. Il se priva ainsi d'une qualification au tournoi des candidats. Bobby Fischer aurait pu être champîon du monde en 1966 .
Peut être qu'il était prêt techniquement mais l'était-il sur le plan psychologique, avait-il alors suffisamment de force pour affronter le champion du monde en titre , certainement, mais je pense qu'il devait en douter, il avait encore besoin de mûrir son style afin de ne laisser aucune chance à son adversaire.
Son coup d'essai en 1972 fut le bon , il est ainsi entré dans la légende !
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La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien (Edmund Burke 1729-1797) De Albert CAMUS "En vérité le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout".
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