S’il est bien établi qu’une alimentation riche en graisses augmente le risque de cancer, le mécanisme biologique sous-tendant ce phénomène n’était pas connu jusqu’ici. Des chercheurs américains viennent aujourd’hui remédier à ce manquement : leurs travaux indiquent qu’une consommation excessive d’aliments gras entraîne des modifications dans la manière dont nos cellules utilisent leurs gènes. Ces modifications conduisent elles-mêmes à une altération du métabolisme, responsable d’un sur-risque de cancer.
En analysant des échantillons de tissus du côlon de patients atteints d’un cancer et de témoins ne présentant pas de tumeurs malignes, les chercheurs ont pu établir que les aliments riches en graisses modifient l’activité des gènes impliqués dans la production de l’insuline. En l’occurrence, un régime trop gras conduit à une production excessive d’insuline. Or les cellules cancéreuses aiment l’insuline : cette hormone favorise la croissance tumorale.
Ainsi, il apparaît qu’une alimentation trop grasse crée un terrain propice au développement d’un cancer. Limiter ses apports en graisse réduit donc le risque de cancer en évitant la création d’un tel terrain.
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