Le titre est décerné à vie. On trouve également dans la littérature échiquéenne l’abréviation « GM » ou « GMI » (« MF » signifie Maître FIDE et « MI » Maître International)
GM, MI, et MF sont ouverts aux hommes et aux femmes. Un titre séparé pour les femmes, « GMF » (grand maître féminin), est également décerné. En 1991, Susan Polgar devint la première femme à obtenir le titre dans les mêmes conditions que les hommes[2], et aujourd’hui la plupart des meilleures joueuses mondiales ont le titre de GMI.
En 1950, la FIDE créa le titre de « grand maître international » et l'octroya à 27 joueurs : Ossip Bernstein, Isaac Boleslavski, Igor Bondarevski, Mikhaïl Botvinnik, David Bronstein, Oldrich Duras, Max Euwe, Reuben Fine, Salo Flohr, Ernst Grünfeld, Paul Keres, Borislav Kostić, Alexandre Kotov, Grigory Levenfish, Andor Lilienthal, Géza Maróczy, Jacques Mieses, Miguel Najdorf, Viacheslav Ragozine, Samuel Reshevsky, Akiba Rubinstein, Friedrich Sämisch, Vassily Smyslov, Gideon Ståhlberg, László Szabó, Xavier Tartakover, et Milan Vidmar. Sur les 27 titulaires, 11 étaient Soviétiques et une bonne partie des autres en fin de carrière.
En 1972, il y avait seulement 88 GMI dont 33 soviétiques. En juillet 2005, ils étaient 900. L'augmentation est due d'une part à la facilité de voyager, qui permet de participer plus facilement à des tournois à normes, et d'autre part à l'inflation du classement Elo. Le titre de GMI garde un prestige certain, car il représente un très haut niveau de performance. Le niveau MI correspond aux 0,06% des meilleurs joueurs du monde. Un GMI est parmi les 0,02%[3].
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire