L'équipe de France Vice Championne d'Europe

lundi 14 novembre 2016

Elections à la FFE ; Révélations de Léo Battesti .


En qualité de  Président du Club d'Echecs  d'Hazebrouck j' avais en  2013 avec  Stéphane Gouvart soutenu  la  campagne de  Léo Battesti, nous avions  chacun de  notre côté fait en sorte de  récolter  un  maximum de  voix  afin de  permettre  à Léo d'être élu à la  Présidence  de  la FFE.

Je n'avais rien demandé en échange de mon soutien à Léo Battesti !   





Depuis, j'ai quitté  la Présidence du Club d'Echecs d'Hazebrouck.  Je  ne suis  pas  inscrit dans  un autre Club affilié  à la FFE de  ma Région des Hauts de France. Je continue de  jouer en  ligne tous  les  jours et de suivre  l'actualité  Nationale  et internationale.  J'ai un compte ouvert sur  Facebook. Cela  m'a  permis de  prendre connaissance  du dépôt  des  candidatures  dont  celles  de    Stéphane  Escaffre, Bachar Kouatly et Philippe Dornbusch.



Je connais  Philippe  au travers de son Blog Chess et Stratégy et pour  l'avoir rencontré  à Cappelle  la Grande  lors de  la campagne  des élections  à la FFE en 2013.  Je connais   de  nom Stéphane  Escaffre  qui a été Directeur  National de l'Arbitrage à la FFE  étant donné que  je suis arbitre Fédéral.

Je suis abonné  à la revue Europe Echecs depuis  le mois de septembre  1972, j'ai donc  connu  plusieurs  Directeurs de  cette revue dont  le  dernier de  la  liste ; Bachar Kouatly.

 A la  publication des  candidatures  sur  Facebook,  j'ai  cliqué sur  j'aime  à la fois  pour Philippe au tout début de  l'annonce de sa  candidature  et ensuite sur  celle de  Bachar Kouatly et  à ma  grande surprise , je  reçois un mail  de Léo Battesti  qui  m'écrit ceci " Jean-Louis tu ne dois  pas soutenir  la  candidature de Bachar Kouatly  car j'ai des  révélations  qui  vont être  publiés dans  le  livre que  je suis en train de  faire éditer et qui va dévoiler  la  face  cachée de  ce  personnage".

Ce livre  paraîtra avant la fin de  l'année 2016.

J'avoue  ne  pas connaître le  vrai  visage de  Bachar Kouatly si il s'avère qu'il en  est  plusieurs !

Ce lundi  14 novembre  2016, je reçois  un  e mail de Léo Battesti  via  la Ligue Corse qui cette fois-ci  met  à jour des  révélations sur  le comportement de Bachar Kouatly.

Je ne détiens  pas la  vérité alors je  laisse  donc  à Léo Battesti la  responsabilité des  accusations  portées  à l'encontre de  Bachar Kouatly. A vous électeurs  à  poser les  bonnes  questions  et  à  remettre en cause  la  candidature de  Bachar Kouatly si il s'avère qu'elle soit  controversée.


Photo de  Bachar Kouatly






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Source Ligue CORSICA éditeur de cet article Léo Battesti

Lega Corsa di Scacchi - Ligue Corse des Echecs

Bachar Kouatly, le Trump des Échecs !

Stéphane Escafre l’actuel président et candidat pour les élections fédérales de décembre, subit, de la part du patron d’Europe Échecs, des méthodes de déstabilisation identiques à celles employées contre Léo Battesti lors de sa campagne en 2012 : manipulations pour attaquer la personnalité de l’adversaire, sondages organisés par le même comparse, promesses financières… tout y est ! Circonstance aggravante, il convient de rajouter une absence totale de stratégie fédérale et une démarche condescendante à l’égard des ligues régionales ! Mais Bachar Kouatly est plus dangereux que sa créature destituée, Diego Salazar. Si, par malheur, ce Trump des Échecs parvenait au pouvoir, on peut redouter le pire pour une fédération déjà fragilisée par les errements de sa marionnette. Kouatly a déjà prouvé sa nocivité, c’est principalement à cause de ses ambitions personnelles que le partenaire officiel, BNP Paribas, a stoppé son sponsoring. Voici, point par point, l’éclairage sur les méthodes du candidat Kouatly. Elles sont particulièrement illustrées par un extrait du livre que publiera, en fin d’année, Léo Battesti. Achevé le 1er mai, cet ouvrage consacre un chapitre sur la façon dont les deux compères ont réussi à l’écarter de la présidence fédérale… 

 

 

Extrait du livre de Léo Battesti relatif aux manœuvres de Bachar Kouatly

Stéphane Escafre, Président de la FFE
Stéphane Escafre, Président de la FFE
Il y a quelques jours, après s’être entretenu au Cap d’Agde avec celui qu’il espère être son futur patron, le Directeur Technique National a démissionné, mettant gravement en cause l’honnêteté de Stéphane Escafre. A un mois des élections…

 
L’actuel président aurait ainsi dilapidé l’argent des licenciés prétend Christophe Philippe « Oui, je le dis en toute franchise, M. Escafre use et abuse du véhicule fédéral et des frais de restauration, allant jusqu'à 80 € par personne par repas (en lieu et place des 20 euros réglementaires!) en compagnie de personnes que je découvrirai être ses colistiers ! »
 

La réaction très détaillée de la Trésorière  souligne la diminution des frais de bouche sous la présidence Escafre et que, de surcroît, ses convives étaient des salariés fédéraux. Mélanie Verot avait pourtant été élue sur la liste d’un Salazar qui renait de ses cendres pour rajouter une couche. 


 (lire en pièce jointe ci dessous )
 En tant que trésorière ( par interim ) de la Fédération, je me suis rendue au siège hier pour
consulter les documents comptables et les justificatifs de paiment des dépenses du président
Stephane Escafre pendant le Championnat de France d'Agen et suite aux interrogations de
plusieurs membres du Comité Directeur après les propos tenus par Christophe Philippe dans sa
lettre de démission, par Diego Salazar et par Jérôme Valenti.
Concernant les frais de restauration :
Les frais de restauration, payés par la carte fédérale au cours de ces 9 jours représentent bien la
somme de 1246,2 euros ( proche donc de la somme de 1300 avancée ). Ces frais se répartissent
en 7 repas et 30 couverts avec le détail suivant :
- 13 août : 4 couverts : 125,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 15 août : 4 couverts : 121,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 16 août : 4 couverts : 165,30 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 17 août : 4 couverts : 319 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick Mouret )
- 18 août : 4 couverts : 152,40 euros ( Stephane Escafre, Jocelyne Wolfangel, Claude Wolfangel,
Eric Le Roll )
- 20 août : 5 couverts : 178 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick Mouret,
Joelle Mourgues )
- 21 août : 5 couverts : 184,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret, Joelle Mourgues )
J'ai également demandé des précisions sur l'utilisation des sytèmes de tickets et de restaurants
partenaires comme évoqué par Diego dans son mail ( système mis en place sous l'ère Laurent
Verat ). Les salariés disposent lors de ces championnats de deux possibilités :
- soit ils utilisent les tickets négociés par la Fédération ( sachant que les tickets sont facturés
seulement si ils sont utilisés)
- soit ils mangent dans des restaurants de leur choix, pour un montant de 20 euros forfaitaire par
repas, soit 40 euros par jour
- A cause du rythme effréné du Championnat, les salariés ont rarement le temps de déjeuner le
midi et de tradition, la Fédération prend donc en charge le cumul des deux repas sur le repas du
soir. Je précise que c'est une pratique courante et non la première fois! Pour information, le
Président lui n'a en "théorie" aucune limite de budget. J'ai pris le parti de considérer que Stéphane
bénéficiait du même montant soit 20 euros par repas ou 40 euros par jour.
Les repas du 13/15/16/20/21 août ne posent donc aucune question supplémentaire. Un simple
calcul comptable permet de voir que la Fédération a même économisé de l'argent. En effet, un
repas à 4 couverts peut aller jusqu'à 160 euros et un repas à 5 jusqu'à 200 euros.
Le repas du 17 août au soir est un repas qui dépasse effectivement le budget d'un montant de 159
euros. Stephane précise qu'il s'agit d'un repas de remerciement de salariés qui oeuvrent sans
compter pendant le championnat et qui ne facturent pas d'heures supplémentaires.
Le repas du 18 août au soir est un repas qui réunit le Président, la directrice des féminines de la
Fédération et un chargé de mission de la Fédération. La prise en charge de ces trois personnes ne
souffre d'aucune contestation. Il en a d'ailleurs toujours été le cas pour les bénévoles exerçant des
responsabilités à la Fédération. En revanche, le repas de Claude Wolfangel n'est pas payé par la
Fédération, il sera déduit de la prochaine note de frais de Jocelyne. Une pratique que l'on ma dit
courante ces dernières années.
Je tiens à préciser que sur les 9 jours de Championnat, Stéphane n'a payé que 7 repas avec la CB
fédérale. Il aurait pu bénéficier d'une prise en charge sur 18 repas ( 9x2 ). Ses frais de bouche sur
Agen s'élèvent donc à 7x40 = 280 euros. Ils auraient pu etre en théorie de 360 euros.
Concernant les frais d'essence :
Sur ce point, le delta entre les sommes avancées ( plusieurs centaines voire milliers d'euros ) est
très important. Pour le mois d'Aout, les frais de plein d'essence se sont élevés à 236, 64 euros,
découpés comme suit :
- le 3 août : 29,97 euros
- le 4 août : 50,50 euros
- le 11 août : 60,50 euros
- le 14 août : 50, 29 euros
- le 16 août : 45,38 euros
Cela représente le trajet entre la fédération et Agen et des déplacements sur place, comme un
aller retour à Toulouse pour récupérer un représentant de Chessbase.
Concernant le harcèlement des salariés :
Comme beaucoup d'entre vous, je déplore la démission de Christophe Philippe et je prends au
sérieux les accusations de harcèlement à l'encontre du Président ou du Bureau ou du Comité
Directeur. Je crois que cette fédération ne peut fonctionner que si un climat d'apaisement règne.
Je me suis donc entretenue avec les salariés à propos de la situation ou de pressions éventuelles
qu'ils pourraient subir, comme sous entendu par le dernier mail de Diego.
Je les ai invité à contacter directement le Comité Directeur et à ne pas hésiter à nous faire part de
leur ressenti. J'espère qu'ils le feront en toute confiance. Pour cela, je rappelle qu'il est important
que la confidentialité de nos échanges demeure.
J'espère vous avoir apporté des éléments factuels précis et important. Vous le savez, je suis
engagée auprès de Stéphane pour les prochaines élections, c'est pour cela que je n'ai fait aucune
récupération politique des montants et que je vous les livre en toute transparence. Je vous laisse
en faire votre propre interprétation.
Je reste à votre disposition si vous avez des questions,
Bonne journée à tous,
Mélanie Verot




Par  mail il retrouve son sens inné de la provocation en « s’inquiétant de pressions morales ou autres exercées par le président Escafre sur des salariés ». Le destitué s’attire une réponse cinglante de tous ces salariés qui soulignent que « depuis l’arrivée de Stéphane Escafre nous pouvons enfin travailler de façon sereine dans un climat apaisé »


 (Lire intégralité de la lettre en pièce jointe)
 Chers membres du Comité Directeur,
Nous avons été informés que M. Salazar, dans un mail qui vous est adressé, s’inquiète
d’éventuelles « pressions morales ou autres » exercées par le Président de la FFE, M. Stéphane
Escafre, sur les salariés de la fédération.
Nous souhaitons vous rassurer à ce sujet.
En effet, depuis fin mars 2016, avec l’arrivée de M. Didier Fretel à la présidence de la FFE, suivie
de celle de M. Stéphane Escafre, nous pouvons enfin travailler de façon sereine dans un climat
apaisé.
Par ailleurs, nous tenons à vous informer que nous nous désolidarisons totalement des allégations
de M. Christophe Philippe contre le Président de la FFE.
Bien cordialement,
Les salariés de la FFE
Laetitia Chollet
Céline Lagadic
Jordi Lopez,
Erick Mouret
Joëlle Mourgues
Damien Prouvost


 
Cette utilisation de Christophe Philippe rappelle la façon dont le patron d’Europe Echecs a manœuvré après le refus de Léo Battesti de l’intégrer sur sa liste. Lire l’intéressant passage de son livre en pièce joint en même si, en l’espèce, la victime n’était pas consentante…
Extrait du livre « La vie par-dessus tout »
par Léo Battesti

 Les  révélations
Dès Istanbul, mon opposant avait pu compter sur le soutien de poids de Bachar Kouatly,
patron de l’unique revue française, Europe Échecs. Un remarquable magazine qui me fut
d’ailleurs précieux durant ma captivité.
Bachar entretient savamment le mystère sur ses diverses activités. D’origine syrienne,
l’homme est brillant et cultivé. Nous avions eu de bonnes relations, sa compagnie était
agréable. Puis il y eut ce repas à Istanbul...
Les élections fédérales étaient au menu. Sans détour, il demande à figurer sur ma liste.
Nous en avions parlé au sein de notre équipe et sa présence n’était pas souhaitée. Pour
diverses raisons, il faisait l’unanimité contre lui. N’ayant aucun grief personnel, j’y étais
également hostile uniquement parce qu’il dirigeait une véritable institution dont il convenait
de préserver l’indépendance. Il fallait, aussi, ne pas handicaper d’éventuelles initiatives
privées concurrentes, notamment dans le domaine numérique.
Entre deux coups de fourchette, j’ai argumenté sur le thème du mélange des genres. Il n’a
pas été convaincu : « Nous sommes si peu nombreux, nous pouvons être tous au comité
directeur, ne pas m’accepter, ça voudrait dire qu’on veut la peau de mon magazine ».
Je me suis efforcé de le rassurer en soulignant qu’Europe Échecs récolterait les effets
induits de notre dynamique. Mais il a mal vécu ce rejet, sans doute humilié et redoutant
que nous privilégions une revue et un site fédéraux dont j’étais, circonstance aggravante,
le rédacteur en chef.
Toute son équipe fut donc aisément mobilisable, leurs emplois semblant menacés. Je n’ai
pas tardé à mesurer leur implication. L’un de ses journalistes, le Grand-Maître Robert
Fontaine, qui m’avait juré, en Turquie, avoir rejeté la demande de Salazar d’être sur sa
liste « pour préserver une neutralité », la rejoindra quelques jours après. Le forum France
Échecs, propriété de Bachar Kouatly, a facilité un déchaînement de haine contre ma
personne. Alors que la règle était de rester dans un pur cadre échiquéen, aucune censure
ne s’est exercée lorsque j’étais vilipendé sur mon passé politique ou taxé de visées
purement mercantiles. Nous avons bien tenté de créer quelques pseudonymes pour
contre-balancer l’offensive. Mais ils étaient systématiquement rejetés, et des membres de
notre équipe furent bannis.
Encore plus cocace, un étrange sondage des présidents de club a été organisé par un
proche de Kouatly. Plusieurs sondés m’ont alerté sur l’orientation des questions. J’ai eu
des témoignages concordants. Si les présidents répondaient qu’ils votaient pour moi, on
leur rétorquait, en substance, « Pourquoi, vous n’êtes pas pour le changement ? Il faut du
sang neuf, c’est forcément positif ». C’était si grossier que je n’aurais jamais cru cela
possible si je n’avais eu l’information depuis quatre sources différentes.
Mais la plus belle manoeuvre de Bachar Kouatly eut lieu le jour même de l’élection. Ce 31
mars 2013 au matin, Gérard Hernandez, un de mes colistiers, débarque Gare de Lyon. Il
est surpris d’y être accueilli par le patron d’Europe Échecs en personne. L’équipe de
Salazar a bien choisi sa proie. Gérard est un homme intègre et sensible. Il s’effondrera.
Dès son arrivée sur les lieux de l’assemblée générale élective, à Saint-Quentin, il
demande à me parler. En larmes, il m’explique qu’il n’a rien contre moi et me fait
confiance. Mais voilà, Bachar lui a tout « révélé » sur les « magouilles de Jean-Claude
Moingt et ses détournements dans la gestion fédérale ». Il m’annonce qu’il va prendre la
parole et démissionner de notre liste. Je suis stupéfait. Je l’interroge sur ce qu’on lui a
raconté. Il me précise que les malversations ont eu lieu au sein de l’Association
Internationale des Échecs Francophones. Fort heureusement, je maîtrisais le dossier.
L’AIDEF vivotait depuis 2006. En 2010 elle obtient un financement de Garry Kasparov
pour soutenir la campagne à la présidence de la FIDE d’une autre légende russe, Anatoly
Karpov. L’objectif était d’aider des clubs d’Afrique francophone pour les extraire des griffes
de Kirsan Ilyumzhinov, l’immuable tsar de l’organisation internationale.
Nous avions été d’accord pour jouer un rôle de boîte aux lettres et de caution. Pour sa
domiciliation et un traitement administratif, la FFE percevait, à peine, mille cinq cents
euros par an.
Gérard me faisait confiance, il s’est ressaisi et, même s’il n’était pas entièrement
convaincu, il s’abstiendra de susciter un scandale en demeurant sur notre liste. Les dégâts
furent néanmoins considérables car les attaques contre Jean-Claude Moingt ont constitué
l’une des principales armes de nos opposants.
Ainsi un homme compétent qui a réussi, entre autres, à obtenir un partenaire officiel
prestigieux, à signer des conventions avec deux ministres de l’Éducation Nationale, à
augmenter sensiblement le nombre de licenciés, à développer un magazine pour les
jeunes, à multiplier par dix le sponsoring a été mis en cause sur ce qui fait sa qualité
essentielle : l’intégrité.
Un comble.


De Jean Louis Eeckhout
Je doute que Léo Battesti puisse  prendre  le risque  d'un  procès en  publiant ces  informations si celles-ci s'avèrent  être  calomnieuses. Ce que  je  peux affirmer de  mon côté pour avoir été  le témoin  privilégié de cette  campagne  2013, c'est  que  certains Présidents de Clubs  ont pu tirer  profit de cette  élection pour  obtenir des  postes convoités en soutenant Diégo Salazar. Ils se  reconnaîtrons, ce  n'est  pas  nécessaire d' en dire davantage hormis que  certains  n'ont  pas  hésité à vendre  leur âme.  La  vérité  a  vu le  jour  puisque  Diégo Salazar a été destitué de  la  Présidence de  la FFE, il y a eu  là une justice après  une  campagne de manipulations qui avait pour  but d d''attaquer Léo Battesti en  mettant en avant son passé dont  il n' a  pas  à rougir.

Des sondages bidons
Autre similitude, ces étranges sondages organisés par la société Callson. Son co-fondateur, M. Larbi Houari,  est un proche de Bachar Kouatly. On comprend mieux que, lorsque des présidents de club osaient répondre qu’ils allaient voté pour Battesti, le sondeur n’hésitait pas à les relancer avec cette question tendancieuse « Pourquoi, vous n’êtes pas pour le changement ? » ! Incroyable mais vrai, plusieurs présidents en sont les témoins. On connaissait les sondages aléatoires ou selon des quotas, mais les sondages militants c’est la spécialité de la maison Callson…
De façon plus discrète des clubs ont été sondés ces jours-ci. Cette fois sans qu’il n’y ait eu, pour l’instant, la moindre communication. Tout dépendra l’intérêt pour l’ami Kouatly d’une telle publication.

La démagogie encore et toujours…

« 1 million d’Euros  ! » … C’était le montant promis par Diego Salazar dans sa campagne de 2012 pour faire écho à l’annonce faite par son adversaire d’un partenariat signé avec Oscaro.com de 150 000 € annuel. En définitive, Salazar n’aura ramené que quelques bouteilles de champagnes et dilapidé quelques dizaines de milliers d’euros pour une société de communication chargée de faire son boulot de recherche de sponsoring . Une étrange entreprise qui sera bredouille avant d’être liquidée ! 
Bachar Kouatly procède de la même manière et promet à tout va. Des places pour des joueurs, des moyens pour des clubs.  Exciter les convoitises, encore et toujours, ça a marché la dernière fois, alors pourquoi s’en priver. En plus, de façon fort subtile, Bachar Kouatly joue la carte de la nouveauté face à l'establishment. Plus c’est gros, plus ça peut passer. 

Le responsable N°1 de l’abandon du partenariat BNP Paribas.

Bachar Kouatly, Patron d'Europe Échecs
Bachar Kouatly, Patron d'Europe Échecs
L’homme n’a pas froid aux yeux. Il faut lui reconnaitre une certaine audace quand il est question de ses intérêts.
Ayant une énorme influence sur le président destitué, il  a su le trimbaler pour effectuer son marché. Il a même réussi, en bénéficiant de cette caution, à obtenir de juteux contrats avec des municipalités. Il a tenté, sans succès, de séduire certains édiles, dont celui d’Asnières, en  proposant pour la modique somme de 200 000 € (non il n’y a pas de faute de frappe !) l’organisation de parties majoritaires contre les écoles de leurs villes. Le tout sous la bannière d’Europe Échecs. Deux communes ont quand même accepté, comme quoi certains élus dilapident allègrement l’argent public. Pour une telle opération, la somme de 2 000 € aurait été plus appropriée…
Cette démesure a déjà causé des dégâts. L’homme est vite cerné par des décideurs expérimentés. Il ne fait illusion qu’un temps. Toujours cautionné par Diego Salazar il a pourtant essayé d’entraîner BNP Paribas dans des projets pharaoniques au bénéfice d’Europe Échecs. Des centaines de milliers d’euros, une fois encore, sollicités pour des opérations dites de prestige. On rappellera que le partenariat qui s’éteint à la fin de l’année n’atteignait pas 200 000 €. Le sponsor, dont la confiance avait déjà été sérieusement entamée par les négligences et limites de Salazar, s’est définitivement éloigné. On peut comprendre une telle distance. Et la regretter car il sera désormais difficile, pour tout président, de rétablir l’équilibre financier.

Inconsistance politique

S’il a un incontestable talent et si l’on apprécie son propos dès qu’il s’agit des Échecs, Bachar Kouatly n’a aucune connaissance de la réalité du terrain fédéral. Il y répondra par la multiplication de commissions pour dissimuler son incompétence et propose un remède miraculeux. S’inspirant des illusions de l’ex-président de la ligue du Lyonnais (qui a utilisé toutes les ressources de la formation des jeunes et de l’assistanat pour créer d’éphémères emplois) il propose d’utiliser des emplois aidés pour les affecter généreusement à chaque ligue. Quelle méconnaissance des réalités, quel mépris pour les salariés et pour les bénévoles des ligues !
Ces associations n’ont pas à être assistées, mais doivent se développer à partir de leurs assises humaines et territoriales. Mettre sous perfusion, en utilisant des méthodes qui ont échoué partout, est indigne d’un programme de développement échiquéen. C’est de la poudre aux yeux au frais du contribuable puisque 80 % seraient financés, pour trois ans, par l’État. Notons que ce type de dispositif, compte-tenu des programmes politiques actuels et des échéances électorales de 2017, paraÎt plus que compromis. Mais bon admettons que de telles formules survivent à ces élections, quelle serait leur portée réelle ? 
Or la restructuration de grandes ligues suite à celle des Régions, doit inciter, à l’inverse, à miser sur les spécificités et les ressources régionales. 
Il est cruel de rappeler que la Ligue corse, parce qu’elle fonctionne sur ce thème depuis vingt ans, a un budget supérieur à celui de toutes les autres ligues réunies ! Idem pour les emplois, 18 salariés en CDI dont un seul emploi aidé (plus aucun en 2017). Or la Corse a l’un des PIB les plus bas.
On pourra, bien sûr, au nom de préjugés plus ou moins tenaces, se réfugier dans le déni et la suspicion. Cela a précisément été le cas, il y a quatre ans. Mais depuis des présidents de clubs ont compris, en bons joueurs d’Échecs, que la force de la Ligue insulaire naît de sa stratégie de développement de masse et de ses effets induits.
Que les cinq manifestations internationales organisées dans l’île bénéficient d’une centaine de sponsors privés, voilà qui devrait être édifiant.
Là aussi on pourrait établir des comparaisons. D’ailleurs nous lançons  un défi en rendant publics les comptes du Corsican Circuit. Un budget de 134 000 € dont 60 000 € de sponsors privés.  92 000 € sont  consacrés à la dotation des cinq compétitions du Circuit. Quel est le budget global d’autres compétitions, dont Bachar Kouatly et ses amis sont proches ou organisateurs, et quelle est la part consacrée aux dotations ? Voilà une quête de transparence qui mériterait une réponse.
 
Souhaitons, en tous cas, que cette comparaison avec Donald Trump s’arrête là. On ne peut nier son caractère caricatural car Bachar Kouatly n'est certainement pas raciste ou sexiste. Mais il faut surtout espérer que Stéphane Escafre, à la tête d’une liste d’Union entre femmes et hommes de terrain, ouvrira la voie à une présidence sereine et exemplaire en terrassant la démagogie le 10 décembre prochain.


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