En qualité de Président du Club d'Echecs d'Hazebrouck j' avais en 2013 avec Stéphane Gouvart soutenu la campagne de Léo Battesti, nous avions chacun de notre côté fait en sorte de récolter un maximum de voix afin de permettre à Léo d'être élu à la Présidence de la FFE.
Je n'avais rien demandé en échange de mon soutien à Léo Battesti !
Depuis, j'ai quitté la Présidence du Club d'Echecs d'Hazebrouck. Je ne suis pas inscrit dans un autre Club affilié à la FFE de ma Région des Hauts de France. Je continue de jouer en ligne tous les jours et de suivre l'actualité Nationale et internationale. J'ai un compte ouvert sur Facebook. Cela m'a permis de prendre connaissance du dépôt des candidatures dont celles de Stéphane Escaffre, Bachar Kouatly et Philippe Dornbusch.
Je connais Philippe au travers de son Blog Chess et Stratégy et pour l'avoir rencontré à Cappelle la Grande lors de la campagne des élections à la FFE en 2013. Je connais de nom Stéphane Escaffre qui a été Directeur National de l'Arbitrage à la FFE étant donné que je suis arbitre Fédéral.
Je suis abonné à la revue Europe Echecs depuis le mois de septembre 1972, j'ai donc connu plusieurs Directeurs de cette revue dont le dernier de la liste ; Bachar Kouatly.
A la publication des candidatures sur Facebook, j'ai cliqué sur j'aime à la fois pour Philippe au tout début de l'annonce de sa candidature et ensuite sur celle de Bachar Kouatly et à ma grande surprise , je reçois un mail de Léo Battesti qui m'écrit ceci " Jean-Louis tu ne dois pas soutenir la candidature de Bachar Kouatly car j'ai des révélations qui vont être publiés dans le livre que je suis en train de faire éditer et qui va dévoiler la face cachée de ce personnage".
Ce livre paraîtra avant la fin de l'année 2016.
J'avoue ne pas connaître le vrai visage de Bachar Kouatly si il s'avère qu'il en est plusieurs !
Ce lundi 14 novembre 2016, je reçois un e mail de Léo Battesti via la Ligue Corse qui cette fois-ci met à jour des révélations sur le comportement de Bachar Kouatly.
Je ne détiens pas la vérité alors je laisse donc à Léo Battesti la responsabilité des accusations portées à l'encontre de Bachar Kouatly. A vous électeurs à poser les bonnes questions et à remettre en cause la candidature de Bachar Kouatly si il s'avère qu'elle soit controversée.
Photo de Bachar Kouatly
Source Ligue CORSICA éditeur de cet article Léo Battesti
Bachar Kouatly, le Trump des Échecs !
Stéphane Escafre l’actuel président et candidat pour les élections fédérales de décembre, subit, de la part du patron d’Europe Échecs, des méthodes de déstabilisation identiques à celles employées contre Léo Battesti lors de sa campagne en 2012 : manipulations pour attaquer la personnalité de l’adversaire, sondages organisés par le même comparse, promesses financières… tout y est ! Circonstance aggravante, il convient de rajouter une absence totale de stratégie fédérale et une démarche condescendante à l’égard des ligues régionales ! Mais Bachar Kouatly est plus dangereux que sa créature destituée, Diego Salazar. Si, par malheur, ce Trump des Échecs parvenait au pouvoir, on peut redouter le pire pour une fédération déjà fragilisée par les errements de sa marionnette. Kouatly a déjà prouvé sa nocivité, c’est principalement à cause de ses ambitions personnelles que le partenaire officiel, BNP Paribas, a stoppé son sponsoring. Voici, point par point, l’éclairage sur les méthodes du candidat Kouatly. Elles sont particulièrement illustrées par un extrait du livre que publiera, en fin d’année, Léo Battesti. Achevé le 1er mai, cet ouvrage consacre un chapitre sur la façon dont les deux compères ont réussi à l’écarter de la présidence fédérale…
Extrait du livre de Léo Battesti relatif aux manœuvres de Bachar Kouatly
consulter les documents comptables et les justificatifs de paiment des dépenses du président
Stephane Escafre pendant le Championnat de France d'Agen et suite aux interrogations de
plusieurs membres du Comité Directeur après les propos tenus par Christophe Philippe dans sa
lettre de démission, par Diego Salazar et par Jérôme Valenti.
Concernant les frais de restauration :
Les frais de restauration, payés par la carte fédérale au cours de ces 9 jours représentent bien la
somme de 1246,2 euros ( proche donc de la somme de 1300 avancée ). Ces frais se répartissent
en 7 repas et 30 couverts avec le détail suivant :
- 13 août : 4 couverts : 125,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 15 août : 4 couverts : 121,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 16 août : 4 couverts : 165,30 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret )
- 17 août : 4 couverts : 319 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick Mouret )
- 18 août : 4 couverts : 152,40 euros ( Stephane Escafre, Jocelyne Wolfangel, Claude Wolfangel,
Eric Le Roll )
- 20 août : 5 couverts : 178 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick Mouret,
Joelle Mourgues )
- 21 août : 5 couverts : 184,50 euros ( Stephane Escafre, Georges Bellet, Jordi Lopez, Erick
Mouret, Joelle Mourgues )
J'ai également demandé des précisions sur l'utilisation des sytèmes de tickets et de restaurants
partenaires comme évoqué par Diego dans son mail ( système mis en place sous l'ère Laurent
Verat ). Les salariés disposent lors de ces championnats de deux possibilités :
- soit ils utilisent les tickets négociés par la Fédération ( sachant que les tickets sont facturés
seulement si ils sont utilisés)
- soit ils mangent dans des restaurants de leur choix, pour un montant de 20 euros forfaitaire par
repas, soit 40 euros par jour
- A cause du rythme effréné du Championnat, les salariés ont rarement le temps de déjeuner le
midi et de tradition, la Fédération prend donc en charge le cumul des deux repas sur le repas du
soir. Je précise que c'est une pratique courante et non la première fois! Pour information, le
Président lui n'a en "théorie" aucune limite de budget. J'ai pris le parti de considérer que Stéphane
bénéficiait du même montant soit 20 euros par repas ou 40 euros par jour.
Les repas du 13/15/16/20/21 août ne posent donc aucune question supplémentaire. Un simple
calcul comptable permet de voir que la Fédération a même économisé de l'argent. En effet, un
repas à 4 couverts peut aller jusqu'à 160 euros et un repas à 5 jusqu'à 200 euros.
Le repas du 17 août au soir est un repas qui dépasse effectivement le budget d'un montant de 159
euros. Stephane précise qu'il s'agit d'un repas de remerciement de salariés qui oeuvrent sans
compter pendant le championnat et qui ne facturent pas d'heures supplémentaires.
Le repas du 18 août au soir est un repas qui réunit le Président, la directrice des féminines de la
Fédération et un chargé de mission de la Fédération. La prise en charge de ces trois personnes ne
souffre d'aucune contestation. Il en a d'ailleurs toujours été le cas pour les bénévoles exerçant des
responsabilités à la Fédération. En revanche, le repas de Claude Wolfangel n'est pas payé par la
Fédération, il sera déduit de la prochaine note de frais de Jocelyne. Une pratique que l'on ma dit
courante ces dernières années.
Je tiens à préciser que sur les 9 jours de Championnat, Stéphane n'a payé que 7 repas avec la CB
fédérale. Il aurait pu bénéficier d'une prise en charge sur 18 repas ( 9x2 ). Ses frais de bouche sur
Agen s'élèvent donc à 7x40 = 280 euros. Ils auraient pu etre en théorie de 360 euros.
Concernant les frais d'essence :
Sur ce point, le delta entre les sommes avancées ( plusieurs centaines voire milliers d'euros ) est
très important. Pour le mois d'Aout, les frais de plein d'essence se sont élevés à 236, 64 euros,
découpés comme suit :
- le 3 août : 29,97 euros
- le 4 août : 50,50 euros
- le 11 août : 60,50 euros
- le 14 août : 50, 29 euros
- le 16 août : 45,38 euros
Cela représente le trajet entre la fédération et Agen et des déplacements sur place, comme un
aller retour à Toulouse pour récupérer un représentant de Chessbase.
Concernant le harcèlement des salariés :
Comme beaucoup d'entre vous, je déplore la démission de Christophe Philippe et je prends au
sérieux les accusations de harcèlement à l'encontre du Président ou du Bureau ou du Comité
Directeur. Je crois que cette fédération ne peut fonctionner que si un climat d'apaisement règne.
Je me suis donc entretenue avec les salariés à propos de la situation ou de pressions éventuelles
qu'ils pourraient subir, comme sous entendu par le dernier mail de Diego.
Je les ai invité à contacter directement le Comité Directeur et à ne pas hésiter à nous faire part de
leur ressenti. J'espère qu'ils le feront en toute confiance. Pour cela, je rappelle qu'il est important
que la confidentialité de nos échanges demeure.
J'espère vous avoir apporté des éléments factuels précis et important. Vous le savez, je suis
engagée auprès de Stéphane pour les prochaines élections, c'est pour cela que je n'ai fait aucune
récupération politique des montants et que je vous les livre en toute transparence. Je vous laisse
en faire votre propre interprétation.
Je reste à votre disposition si vous avez des questions,
Bonne journée à tous,
Mélanie Verot
Nous avons été informés que M. Salazar, dans un mail qui vous est adressé, s’inquiète
d’éventuelles « pressions morales ou autres » exercées par le Président de la FFE, M. Stéphane
Escafre, sur les salariés de la fédération.
Nous souhaitons vous rassurer à ce sujet.
En effet, depuis fin mars 2016, avec l’arrivée de M. Didier Fretel à la présidence de la FFE, suivie
de celle de M. Stéphane Escafre, nous pouvons enfin travailler de façon sereine dans un climat
apaisé.
Par ailleurs, nous tenons à vous informer que nous nous désolidarisons totalement des allégations
de M. Christophe Philippe contre le Président de la FFE.
Bien cordialement,
Les salariés de la FFE
Laetitia Chollet
Céline Lagadic
Jordi Lopez,
Erick Mouret
Joëlle Mourgues
Damien Prouvost
par Léo Battesti
Dès Istanbul, mon opposant avait pu compter sur le soutien de poids de Bachar Kouatly,
patron de l’unique revue française, Europe Échecs. Un remarquable magazine qui me fut
d’ailleurs précieux durant ma captivité.
Bachar entretient savamment le mystère sur ses diverses activités. D’origine syrienne,
l’homme est brillant et cultivé. Nous avions eu de bonnes relations, sa compagnie était
agréable. Puis il y eut ce repas à Istanbul...
Les élections fédérales étaient au menu. Sans détour, il demande à figurer sur ma liste.
Nous en avions parlé au sein de notre équipe et sa présence n’était pas souhaitée. Pour
diverses raisons, il faisait l’unanimité contre lui. N’ayant aucun grief personnel, j’y étais
également hostile uniquement parce qu’il dirigeait une véritable institution dont il convenait
de préserver l’indépendance. Il fallait, aussi, ne pas handicaper d’éventuelles initiatives
privées concurrentes, notamment dans le domaine numérique.
Entre deux coups de fourchette, j’ai argumenté sur le thème du mélange des genres. Il n’a
pas été convaincu : « Nous sommes si peu nombreux, nous pouvons être tous au comité
directeur, ne pas m’accepter, ça voudrait dire qu’on veut la peau de mon magazine ».
Je me suis efforcé de le rassurer en soulignant qu’Europe Échecs récolterait les effets
induits de notre dynamique. Mais il a mal vécu ce rejet, sans doute humilié et redoutant
que nous privilégions une revue et un site fédéraux dont j’étais, circonstance aggravante,
le rédacteur en chef.
Toute son équipe fut donc aisément mobilisable, leurs emplois semblant menacés. Je n’ai
pas tardé à mesurer leur implication. L’un de ses journalistes, le Grand-Maître Robert
Fontaine, qui m’avait juré, en Turquie, avoir rejeté la demande de Salazar d’être sur sa
liste « pour préserver une neutralité », la rejoindra quelques jours après. Le forum France
Échecs, propriété de Bachar Kouatly, a facilité un déchaînement de haine contre ma
personne. Alors que la règle était de rester dans un pur cadre échiquéen, aucune censure
ne s’est exercée lorsque j’étais vilipendé sur mon passé politique ou taxé de visées
purement mercantiles. Nous avons bien tenté de créer quelques pseudonymes pour
contre-balancer l’offensive. Mais ils étaient systématiquement rejetés, et des membres de
notre équipe furent bannis.
Encore plus cocace, un étrange sondage des présidents de club a été organisé par un
proche de Kouatly. Plusieurs sondés m’ont alerté sur l’orientation des questions. J’ai eu
des témoignages concordants. Si les présidents répondaient qu’ils votaient pour moi, on
leur rétorquait, en substance, « Pourquoi, vous n’êtes pas pour le changement ? Il faut du
sang neuf, c’est forcément positif ». C’était si grossier que je n’aurais jamais cru cela
possible si je n’avais eu l’information depuis quatre sources différentes.
Mais la plus belle manoeuvre de Bachar Kouatly eut lieu le jour même de l’élection. Ce 31
mars 2013 au matin, Gérard Hernandez, un de mes colistiers, débarque Gare de Lyon. Il
est surpris d’y être accueilli par le patron d’Europe Échecs en personne. L’équipe de
Salazar a bien choisi sa proie. Gérard est un homme intègre et sensible. Il s’effondrera.
Dès son arrivée sur les lieux de l’assemblée générale élective, à Saint-Quentin, il
demande à me parler. En larmes, il m’explique qu’il n’a rien contre moi et me fait
confiance. Mais voilà, Bachar lui a tout « révélé » sur les « magouilles de Jean-Claude
Moingt et ses détournements dans la gestion fédérale ». Il m’annonce qu’il va prendre la
parole et démissionner de notre liste. Je suis stupéfait. Je l’interroge sur ce qu’on lui a
raconté. Il me précise que les malversations ont eu lieu au sein de l’Association
Internationale des Échecs Francophones. Fort heureusement, je maîtrisais le dossier.
L’AIDEF vivotait depuis 2006. En 2010 elle obtient un financement de Garry Kasparov
pour soutenir la campagne à la présidence de la FIDE d’une autre légende russe, Anatoly
Karpov. L’objectif était d’aider des clubs d’Afrique francophone pour les extraire des griffes
de Kirsan Ilyumzhinov, l’immuable tsar de l’organisation internationale.
Nous avions été d’accord pour jouer un rôle de boîte aux lettres et de caution. Pour sa
domiciliation et un traitement administratif, la FFE percevait, à peine, mille cinq cents
euros par an.
Gérard me faisait confiance, il s’est ressaisi et, même s’il n’était pas entièrement
convaincu, il s’abstiendra de susciter un scandale en demeurant sur notre liste. Les dégâts
furent néanmoins considérables car les attaques contre Jean-Claude Moingt ont constitué
l’une des principales armes de nos opposants.
Ainsi un homme compétent qui a réussi, entre autres, à obtenir un partenaire officiel
prestigieux, à signer des conventions avec deux ministres de l’Éducation Nationale, à
augmenter sensiblement le nombre de licenciés, à développer un magazine pour les
jeunes, à multiplier par dix le sponsoring a été mis en cause sur ce qui fait sa qualité
essentielle : l’intégrité.
Un comble.
La démagogie encore et toujours…
Le responsable N°1 de l’abandon du partenariat BNP Paribas.
Inconsistance politique
On pourra, bien sûr, au nom de préjugés plus ou moins tenaces, se réfugier dans le déni et la suspicion. Cela a précisément été le cas, il y a quatre ans. Mais depuis des présidents de clubs ont compris, en bons joueurs d’Échecs, que la force de la Ligue insulaire naît de sa stratégie de développement de masse et de ses effets induits.
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