samedi 4 juin 2016
La politique et les échecs n'ont pas toujours fait bon ménage
Rossolimo : la vision d'un artiste
Un très bel article a été publié sur le site d'Europe Echecs concernant la personnalité de Rossolimo Nicolas fut champion de France d'échecs.
Une variante de la défense sicilienne, l'attaque Rossolimo, porte son nom : 1. e4 c5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5. Elle est encore employée aujourd'hui au plus haut niveau.
Rossolimo Nicolas par Wikipédia
Je reviens en soirée sur cette publication
Botvinnik in 1936
En 1970, il dirigea une école d'échecs à Moscou, dont sont issus Anatoli Karpov, Garry Kasparov et Vladimir Kramnik.
Investissement dans la recherche informatique
Il s'investit également beaucoup dans la recherche informatique consacrée aux échecs, cherchant à mettre au point une intelligence artificielle sans beaucoup de succès.
Le pillier du système de formation des échecs.
On a souvent dit de Botvinnik qu'il était le père de l'École soviétique. On pourrait plutôt dire qu'il est un des piliers du système de formation qui a permis aux échecs soviétiques de dominer jusqu'à nos jours, y compris après la disparition de l'URSS car la plupart des meilleurs joueurs actuels sont issus de l'ancien État et de l'ancien système de formation des jeunes joueurs.
Il était le maître de la préparation dans les ouvertures
D'autre part, il est surtout considéré comme le maître de la préparation, tant dans les ouvertures que dans l'étude de ses propres parties et de ses adversaires. Garry Kasparov témoigne de son apport à la théorie des ouvertures dans son livre Echecs offensifs : si dans l'approche classique des échecs, les noirs sont « cantonnés dans le rôle du défenseur », cherchant surtout à égaliser,
Botvinnik a fait partie des « innovateurs ».
Il a souhaité que les noirs trouvent comment obtenir l'avantage : « En adoptant cette attitude sans compromission, dès le début de la partie, on crée le problème de savoir comment obtenir l'initiative. (...) Il porta souvent son choix sur des débuts condamnés par la théorie, se basant sur une analyse approfondie et une compréhension exacte des positions engendrées. Un nombre important de ses nombreuses victoires est dû à l'emploi de ces systèmes « défavorables. »
Botvinnik avait une capacité d'adaptation et d'analyse peu communes
Botvinnik n'a jamais gagné un match comme champion du monde mais toujours remporté comme challenger, montrant une capacité d'adaptation et d'analyse peu communes. Enfin, son jeu positionnel était redoutable mais il était fragile lorsque la partie était compliquée et qu'il ne pouvait analyser toutes les conséquences, ce qui explique ses difficultés face à Mikhaïl Tal et David Bronstein. Toutefois, il a réussi quelques chefs-d'œuvre d'attaque, qui lui ont valu plusieurs prix de beauté.
Les inimitiés
Au-delà de ses titres mondiaux, il régna sans partage sur les échecs soviétiques pendant plusieurs décennies, non sans donner naissance à de solides inimitiés. Celle de David Bronstein, par exemple, qui a toujours douté de ses capacités réelles et lui reprochait d'avoir été favorisé par le pouvoir1. Entre autres griefs, il lui reprochait de gagner ses parties surtout après l'ajournement et de les perdre surtout avant.
Botvinnik par Wikipédia
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Vladys mon basset Hound
Open international de Cappelle la Grande en 2008
Garry Kasparov vient de perdre une pièce en rapide contre W Anand
La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien (Edmund Burke 1729-1797) De Albert CAMUS "En vérité le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout".
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