2009 Eric Tabarly : Victoire en solitaire - Mémoires du Large

VICTOIRE EN SOLITAIRE- Atlantique 1964 - Éric Tabarly
Un enseigne de vaisseau inconnu âgé de 32 ans perce la brume de Newport après une exemplaire course transatlantique de 27 jours. Éric Tabarly entre dans la légende. Pour de multiples raisons, Victoire en Solitaire est une oeuvre capitale. C'est le récit détaillé de la première compétition à voiles de tous les temps. Celle qui va déclencher sur les mers de grandioses chevauchées. Jamais un bateau aussi grand que Pen Duick II n'avait été mené en course par un homme seul. Tabarly choisit d'exploiter à fond le déplacement léger. Un bateau long (13,60m) et léger (contreplaqué marine) pouvant être manoeuvré efficacement par un homme seul. Voilà le secret du vainqueur. Parmi les 15 concurrents, Pen Duick II est le seul bateau réellement conçu pour les besoins de cette compétition très spécifique. La hardiesse de la démarche est exemplaire.
Tabarly, on le sait, bouleverse l'architecture et invente des machines à gagner d'un autre type, mais ce récit illustre aussi une détermination, une endurance et des performances physiques hors du commun.
1964 - Impression 2004 -281 pages, quelques photos noir et blanc - 16,00 €




MÉMOIRES DU LARGE - Eric Tabarly
Une année avant sa disparition (en Juin 1998), Tabarly le silencieux était sorti de sa réserve et avait écrit ses mémoires. Il parle de sa vie, de son enfance, de ses années d'apprentissage. Il dit sa passion, unique et absolue, depuis ce jour de 1938 où, pour la première fois, il monte à bord de Pen Duick que son père vient d'acheter. Tabarly se battra pendant des années pour restituer toute sa splendeur à ce vieux cotre à moitié pourri, promis à finir sa carrière dans les roseaux. Inventeur infatigable et génial, Tabarly lui donne des successeurs : Pen Duick II, à bord duquel il remporte sa première grande victoire en 1964 ; Pen Duick III, qui inaugure les coques en aluminium... et d'autres encore. Une succession de victoires et de revers, d'innovations techniques, de traversées dont les équipiers se nomment Lamazou, Kersauson, Poupon, Coste, Colas... Portés par le souffle du large, ces Mémoires ne sont pas seulement un récit de plus sur la course en haute mer. Ils sont le portrait sincère d'un homme qui, envers et contre tout, aura vécu au service d'une passion et d'un idéal.
Où l'on découvre un Tabarly pudique mais loquace dès qu'il s'agit de parler bateaux, courses et architecture navale. Mais, surtout, où l'on reste abasourdi par le rythme trépidant de cette vie entièrement consacrée à la course, en dépit des déceptions, des soucis d'argent, des avaries, des tempêtes... Quel tourbillon ! Un livre très rythmé qui se lit comme un roman... le roman de Tabarly.
1997 - Réédition de 2001 - 347 pages, quelques photos noir et blanc - 20,00 €