A une époque pas si lointaine on ne parlait pas des Echecs à l'école.
Les
jeunes étaient répartis dans les clubs, le siège social se situait
pour la grande majorité dans les cafés. Les structures d'accueil
n'étaient pas adaptées, il n'y avait pas ou très peu de formation,
et les anciens n'étaient pas enclin à affronter les Jeunes car ils
manquaient d'expérience. Les jeunes devaient apprendre seul et comme
on sait que la littérature échiquéenne en France à cette époque
était très pauvre, on s'imagine ce que cela devait donner comme
résultat. Les plus motivés se sont accrochés et ont gagné en instinct
de jeu en disputant de nombreuses parties pour la plupart en
blitz.
Baby Boom des échecs
Il faudra attendre 1972 et le championnat du monde Boris Spassky/Bobby Fischer
pour que les échecs deviennent populaires partout dans le monde. Il
ne sait jamais vendu autant de jeu d'échecs que durant cette année
1972. Ce fut le début du changement , les échecs étaient pratiqués
au sein des familles, entre les amis, Léon Zitrone dira un jour à
la télé , j' ai sortie l'échiquier pour rejouer aux échecs avec mes fils.
La seule nation en avance sur son temps était la Russie qui avec ses 4000 000 de licenciés avait créer des écoles de formation, la plus célèbre, " les pionners" dont l ' entraineur était Botvinnik , on peut dire que les plus grands ont fréquentés son école ; Karpov , Kasparov, la liste est longue..
Où en sont les clubs aujourd'hui ?
Certains ont obtenu des labels de qualité grâce notamment à la formation des jeunes. Il y a aujourd'hui de nombreux tournois scolaires qui rassemblent des centaines voire des milliers de jeunes comme en Corse par exemple. Cela a permis à certains clubs d'augmenter leur effectif en proposant à chacun de souscrire une licence "B" à moindre coût puisqu'elle sont accessibles pour le prix de 3 Euros pour les Jeunes et 8 Euros pour les Adultes. Dans le même temps, le nombre de licenciés "A " dont le montant de la licence est de 42 euros environ , n'a pas augmenté depuis la Présidence à la FFE de Mr Loubatière, le nombre de licenciés A est resté figé à 22000 affiliés. Si on inclut les licences "b" le nombre total d'affiliés à la FFE est de 60000 licenciés.
Et pourtant, le constat est alarmant, le nombre d'équipes en compétition diminue au fil des années.
Où sont les Jeunes ?
Dans le club d'Hazebrouck, je demandais aux Jeunes de souscrire une licence "A" ce qui leur permettaient de jouer en équipes encadrés par des Adultes à la fois en Régionale et Nationale mais également de participer à des Opens internationaux, c'était une bonne méthode pour tester son jeu et progresser en compétition. Avec 5 heures de formation par semaine, les résultats ne se sont pas fait attendre.
C'est connu, les jeunes sont durant de nombreuses années des étudiants qui après le BAC quittent souvent leur commune pour aller dans les grandes villes poursuivre des études, c'est là que le lien se rompt. Je sais que la passion est en eux, ils reviendront un peu plus tard à la compétition et même leurs enfants suivront la voie tracée mais en attendant, ils désertent les Clubs.
Dans certains clubs de la Région Nord Pas de Calais, les Jeunes se font rare ! Et pourtant ils s'organisent chaque année de nombreux championnats scolaires ( Ecoles, Collèges, Lycées ) , dans une autre catégorie ; les universitaires. Il devient compliquer pour ces mêmes clubs de maintenir un effectif en compétition alors c'est la rupture, Les clubs ne souhaitent pas renouveler une inscription en compétition par équipe la saison suivante dans ces conditions..
Le changement annoncé !
Une structure qui se nomme UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) avait dans son sein des Clubs scolaires. Je dis avais, car si, comme moi, vous êtes abonnés à la revue Europe Echecs qui publie chaque moi " le cahier de la Fédé " vous avez pu lire en entête ce titre :
FFE - UNSS : Le grand rapprochement !
Souvenez-vous, dès l'année 2000, les échecs étaient considérés comme un sport. Quelques années plus tard, un accord entre la FFE et le Ministre de l'Education Nationale devait permettre l'apprentissage des échecs dans les écoles. Le constat était que peu d'enseignants étaient formés pour enseigner les échecs dans leur classe. Des stages de formation ont été proposés par les Comités de Ligue qui ont permis à quelques enseignants de suivre la formation par étape. Des jeux de grande taille pour jouer en extérieur ont été offerts à quelques écoles de la Région du Nord. Pour palier à ce sous effectif, il a été proposé à ceux qui le désiraient dans les clubs de suivre cette formation par étape. A titre personnel, je me suis inscrits.
Je pensais à tort que cela allez nous ouvrir les portes des classes primaires. Nous avons été victimes du corporatisme de cette profession qui bloque l'accés à des intervenants extérieurs. Les temps changent heureusement mais pas suffisamment , il reste des progrès à faire.
Je pense que nous aurions pu travailler ensembles pour le bien fait des élèves et des échecs depuis bien longtemps mais ce n'était pas à l'ordre du jour et les échecs n'avaient pas la notoriété international qu'ils ont aujourd'hui dans le monde. Garry Kasparov et Anatoli Karpov en ont été les ambassadeurs des échecs. Karpov en Asie et en Inde , Kasparov en Europe. Des accords ont été signés récemment en Europe pour que les échecs soient enseignés dans les écoles. Le rideau s'est enfin levé , il faut maintenant rattraper notre retard sur certains nations qui ont cru que les échecs pouvaient aider les jeunes dans les études et dans la vie bien avant la France , la nation des échecs qui a créé à Paris en 1924 ; la Fédération Internationale Des Echecs (FIDE).
Dominique Ruhlmann ( D.R)
Directeur National des scolaires à la F.F.E.
La FFE a engagé plusieurs réformes importantes dans le domaine des scolaires. A commencer par la fusion des championnats des collèges et des lycées avec Ceux de l' Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS).
Les explications de Dominique Ruhlmann
Les nouveaux statuts de la FFE adoptés en janvier 2016 ont acté la fin des clubs scolaires.
Pourquoi ?
Un club scolaire n'était pas une association de juillet 1901 et n'avait donc aucune obligation quand au nombre de minimum de licences "A" ( à contrario, la FFE impose aux clubs régit par la Loi de juillet 1901 un minimum 5 licenciés "A" pour rester en activité) .
Au sein de l'UNSS, il existe encore une quarantaine de structures de ce type qui n'ont aucune existence légale.
La politique scolaire de la FFE consiste désormais à se rapprocher des fédérations sportives scolaires qui sont au nombre de trois ;
- USEP en école primaire
- UNSS en collège et lycée
- FFSU dans l'enseignement supérieur.
Création de sections échecs en milieu scolaire.
L'avenir est donc de transformer les ateliers ou clubs scolaires existant en sections échecs à l'intérieur des associations sportives gérées par ces fédérations (USEP - UNSS - FFSU).
Est ce que la FFE envisage une profonde refonte des championnats scolaires ?
DR -
Il est prévu que le championnat des lycées de la F.F.E. fusionne dès 2017 avec celui de la U.N.S.S. qui a été mis en place l'année dernière. Et si tout se passe bien , celui des collèges devrait suivre en 2018.
Pourquoi ne pas laisser deux championnats parallèles comme c'est le cas cette année ?
DR -
Tout simplement pour une question de cohérence. Si on incite à aller vers les compétitions de l'U.N.S.S. et que la F.F.E. conserve son propre championnat , on envoie un message qui n'est pas clair.
Que peut apporter un tel rapprochement avec l'U.N.S.S.?
DR-
Une première chose très importante :
- Ce rapprochement avec l'UN.S.S. qui est sous tutelle de l' Education Nationale, nous donnerait une reconnaissance institutionnelle comme sport à part entière. Et cette reconnaissance serait beaucoup plus importante que la convention que nous avions signé avec le Ministère , tout particulièrement au niveau local.
Deuxième chose :
L' U.N.S.S. a une forte de frappe très importante en termes de communication. Sa Direction Nationale peut écrire , par exemple, à tous les établissements de France, ce que la F.F.E. ne pouvons absolument pas faire. Fusionner nos championnats permettra à la F.F.E. de toucher beaucoup plus de jeunes. ( DR - en est persuadé).
Dernier point :
Concernant le haut niveau, dans un championnat U.N.S.S., tous les élèves qui montent sur le podium lors d'une finale national sont assurés d'avoir au minimum une note de 16/20 au bac pour ceux qui ont choisi l'option E.P.S.
Qu'en sera t-il des écoles primaires ?
Rien ne bouge . C'est l' U.S.E.P. (Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré), qui est la fédération sportive des écoles primaires qui n'est pas intéressée par la compétition. La F.F.E. avance a petit pas.
Commentaires de Jean Louis Eeckhout.
Mieux que la convention signée avec le Ministère de l'Education Nationale.
Il est clair que la politique de la FFE est la suivante :
- N'avoir qu'un seul interlocuteur pour chaque niveau ce compétences soit UNSS et /ou FFSU lesquels auront intégrés ce qui se nomme aujourd'hui " les ateliers échecs ".
- En se rapprochant de l'UNSS , c'est la FFE qui sera sous tutelle de cette Union Nationale Sportive Scolaire en contrepartie la FFE s'intégrera dans le tissu éducatif et bénéficiera de l'énorme moyen de communication que possède l'UNSS sans négliger le potentiel Jeunes .
- la FFSU représenterait pour sa part l'élite échiquéenne.
Remarque de Jean Louis Eeckhout
Nous sommes dans le cadre des championnats scolaires ! Le vivier jeunes se situe aussi et avant tout, dans les écoles avant d' être dans les collèges et lycées et plus tard dans les universités. Puisque l'USEP n'est pas intéressée par la compétition, ce qui est son droit, il serait judicieux de proposer à l'USEP des cours d 'initiation et de perfectionnement pour aider les élèves dans certains domaines, telle que la concentration, le calcul, la confiance en soi, l'envie d'apprendre , le respect des règles de vie en communauté. Bref toutes les valeurs que véhicule la pratique des échecs avec ou sans compétition. Ainsi les élèves auront un temps d'avance, sachant qu'au terme du cycle scolaire qui se termine en CM2 , les élèves seront préparés pour poursuivre leur perfectionnement au sein des ateliers échecs de l'UNSS / FFE. En clair, on ne propose pas de compétition scolaire en cycle primaire mais on forme les jeunes qui feront par la suite le choix de jouer ou non en compétition dans le cycle supérieur c'est à dire dès leur entrée en 6ème. Nous avons tout à gagner avec cette formule qui est déjà mis en place dans quelques écoles mais pas sur l'ensemble du territoire. Tout cela sous l'égide de l'USEP.
Je laisse la parole à Laurent Petrynka Directeur national de l'UNSS
Laurent Petrynka (LP)
Son profil
Laurent Petrynka était au départ professeur d'EPS et passionné de ballon rond. Mais aux côtés de Jean Michel Blanquer Recteur de l' Accadémie de Guyanne, Laurent Petrynka a été séduit par les vertues pédagogiques des Echecs et est devenu un des moteurs du développement échiquéen dans le département de l'outre mer.
Laurent Petrynka
Est aujourd'hui à la tête de l'UNSS et de la Fédération Internationale du Sport Scolaire qui regroupe plus de 80 pays. Laurent Petrynka est le fier de lance du rapprochement de la FFE et de l'UNSS.
Trois questions lui ont été posées !
Quel est le rôle de l' UNSS ?
LP -
L'UNSS est la fédération de toutes les associations sportives des collèges et des lycées de France.
Nous disposons de 9500 clubs omnisports, un par établissement, animés par 32000 professeurs d'EPS. Avec 1. 050000 licenciés en 2015 , nous sommes la 3ème fédération derrière le Foot et le Tennis.
Après une 1ère édition en 2015, l'UNSS va organiser son 2ème championnat de France d'échecs en juin prochain à Nice...
LP-
Que ce soit bien clair, nous nous inscrivons pas dans un esprit de concurrence avec les championnats scolaires de la FFE mais bien au contraire de complémentarité. Si le projet de créer un champion de France commun aboutissait , je ne verrais personnellement que des avantages à fusionner nos compétences et nos énergies. Une des premières compétences de l'UNSS est l'organisation de compétitions. On amènerait ainsi la grosse structure et la puissance d'organisation.
Un tel championnat de France commun ne pourrait que favoriser l'inscription des échecs dans le paysage sportif scolaire. Toutes les fédérations sportives voient un intérêt à se développer dans le secteur scolaire avec notre soutien. Plus un sport est pratiqué à l'école, plus c'est un facteur de développement pour la fédération. Nous sommes une sorte de tremplin.
Que répondez-vous aux dirigeants de clubs qui craignent qu'une fusion des compétitions fasse perdre des licences à la FFE ?
LP -
C'est une crainte non fondée, car on peut très bien envisager une double licence. Une licence UNSS est ainsi valable également dans les clubs fédéraux. Nous fonctionnons déjà de cette manière avec plusieurs fédérations sportives.
Commentaires de Jean louis Eeckhout
L'intérêt que pourrait avoir ce rapprochement FFE /UNSS devrait aussi permettre à des formateurs extérieurs de s'intégrer dans ce processus. Il existe toute sorte de contrat à caractère pédagogique qui pourrait être mis en place pour palier au manque de personnel susceptible d'enseigner les échecs à grande échelle sur l'ensemble du territoire et cela dans toutes les Académies. Les grandes villes sont favorisées mais il faut aussi penser aux villes moyennes et celles des campagnes qui regroupent les habitants des petits villages, il y a du pain sur la planche , j'ai ma petite idée mais je préfère ne pas l' exposer pour ne pas être pris de vitesse. .
Pour ce qui me concerne, j'ai enseigné les échecs dans un collège auprès de 12 jeunes issus des classes de 6è et 5è et également au lycée auprès de 13 jeunes issus des classes de seconde et terminale durant trois années. Je n'ai pas proposé des études théoriques mais je leur ai proposé de se mettre deux par deux et de jouer ensemble , je n'étais là que pour donner des conseils et pour les orienter dans le choix d'un plan. J'ai constaté un réel progrès au fil des années. Pour ceux qui le souhaitaient , je leur donnais des fiches techniques sur les combinaisons , les mats classiques, les finales.
Les dirigeants de la FFE ont réalisé de belles réformes pour les jeunes et les échecs !
Attendons la suite ................
44 années au service de ma passion pour les échecs.
Jean Louis Eeckhout ; qui suis-je ?
Parler de soi n'est guère facile car on considère l'auteur comme quelqu'un de narcissique ce que je ne suis pas du tout. Je suis un passionné des échecs qui a simplement réalisé un parcours d'amateur au service des jeunes et des adultes dans le but de faire découvrir les échecs ; ma passion depuis l'age de huit ans.
Mon parcours n'est pas atypique , j'ai seulement consacré 80% de mon temps libre pour la pratique, la formation et l'organisation.
Tout
d'abord, dans la pratique, en compétition par correspondance à
l'A.J.E.C. (Association des Joueurs d'Echecs par Correspondance), dès
le mois de septembre 1972, puis à la pendule au début du mois de
septembre 1980. J'ai très vite ressenti le besoin de transmettre cette passion à
des débutants. J'ai donc créé un Club dans ma ville d'Hazebrouck dans le Nord. Je me suis très vite rendu compte que j'allais devoir
m'investir dans l'organisation de Tournois internes pour permettre aux jeunes et aux adultes de s'affronter et pour les motivés, j'ai établi un classement et remis des récompenses. Les jeunes comme les adultes avaient des lacunes , j'ai décidé d' y remédier par la formation. Les anciens comme les jeunes étaient motivés, ils prenaient goût à la compétition interne, c'était le moyen de se distraire, de tester les compétences, de se mettre en valeur. Mon but a été atteint ; les jeunes comme les adultes devaient jouer aux échecs, apprendre, et s'améliorer. Avant de jeter tous ces champions en herbe dans la fosse aux lions, j'ai organisé des rencontres amicales avec d'autres clubs pour les entrainer d'une part et pour les initier à la compétition et leur donner confiance en eux. Deux années plus tard , le club
a été affilié à la F.F.E et une équipe de 4 joueurs a été engagée tout d'abord en 4ème division. Trois saisons plus tard, cette équipe allait évoluer
en 2ème division, notre équipe avait été repêchée suite à un
désistement d'une équipe, cette année là, l'équipe s'est maintenue.
L'année suivante le club alignait deux équipes une en R2 et une en
R4. Les années ont passé, j'ai continué à donner des cours dans
le club puis dans une classe de CP , dans un collège et dans un
lycée.
En
1985, ma nomination en qualité de membre du Conseil d'Administration
de la Ligue Flandre Artois Picardie m'a permis d'organiser des
championnats régionaux par correspondance. Cette même année, je
venais d'être nommé Directeur général des compétitions régionales par Mr André Giraudet Président de l'AJEC lors
de l' A.G d' Etain. J'ai occupé cette fonction durant 15 années.
Mon but était de regrouper à la fois les joueurs de clubs (Jeunes et
Adultes) et les joueurs de l'A.J.E.C. dans une compétition commune
qui était le jeu par correspondance. Ce fut un réel succès puisque
les 22 Régions de France dont les DOM-TOM étaient représentées. J'ai
pu ainsi nommé 22 Directeurs de Région qui avait la charge
d'organiser un championnat régional qui décernait le titre de
champion. Par la suite , j'ai jugé utile d'organiser le Championnat
Interrégional qui regroupait tous les champions de Régions. Ce
championnat Interrégional a permis aux vainqueurs d'être qualifiés
au Championnat de France de l'A.J.E.C.
En
1986, le DAFFE 1er degré m'a tendu les bras. ce stage sera effectué
sous l'égide de la Ligue de Champagne Ardennes, le maître de stage
était Nicolas Eliot classé 2200 N.
La fonction de Président du Club d'Hazebrouck dans le Nord m'avait permis d'organiser un Open International, un tournoi en Flandres qui regroupait 4 Clubs, une simultanée Richard Goldenberg Maître FIDE une première dans le Nord, des rencontres interclubs hors saison pour parfaire les entrainements. J'étais à cette époque responsable des compétitions jeunes et adultes et formateur.
Henri
Kuc, Président du Club de Béthune et fondateur de L'open
international a souhaité ma venue dans son club , m'a fonction était
celle de Vice Président et Directeur technique des Opens internationaux.
Je connais plein de joueurs passionnés qui ont donné de leur temps. Nous avons des parcours différents mais nous avons servi le même intérêt ; permettre à des Jeunes et des Adultes de découvrir les échecs ! Le plus beau cadeau que j'ai reçu d'un jeune quelques années plus tard, cela tient en un mot "merci ". Il me remerciait de lui avoir fait découvrir les échecs, il est aujourd'hui classé à 2080F. C'est la récompense de plusieurs années de dévouement, cela en vaut la peine.
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