jeudi 8 octobre 2009
2009 Nicolas Hulot - Le syndrome du Titanic un film a aller voir absolument !
Quelques phrases que ma mémoire sélective a retenue mais elle n'est pas exhaustive , il y en a d'autres toutes aussi importantes dans ce film .
En parlant de cette catastrophe humanitaire , Nicolas Hulot dit ceci
" Comment se résigner !! Le superflu des uns est sans limite alors que l'essentiel des autres n'est même pas satisfait. On ne doit rien admettre de tout cela car c'est tout simplement inadmissible !".
Nicolas ajoute " Je croyais en l'abondance et pour finir, je découvre la rareté ". Le modèle économique dominant n'est plus la solution mais bien le problème majeur. Je dois avancer pas à pas vers plus de cohérence, jusqu'où suis-je prêt d'aller dans le choix, dans le renoncement. Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu avec le temps. Je suis en enfant de cette société de consommation mais aujourd'hui je ne sais plus quoi faire je suis dépassé par l'empleur du problème mais je ne vais pas me résigner , je vais poursuivre mon engagement à vos côtés , je vais aller plus loin que je ne suis allé jusqu'à présent : L' humanité en dépend , je pense aussi à mes enfants.
Qui est Nicolas Hulot ?
Breton de coeur et d’origine, nomade de fait, tenté par la médecine, journaliste par passion, voyageur et observateur par curiosité, Nicolas Hulot aime rappeler qu’il «n’est pas né écologiste, mais qu’il l’est devenu». Son parcours, semé de découvertes, d’expériences et de rencontres qui l’ont mené d’un bout à l’autre du globe, a petit à petit forgé son combat pour l’écologie et plus largement en faveur d’une approche plus humaniste monde.
Après quelques mois passés en fac de médecine, il exerce plusieurs petits boulots et découvre la photo. Göksin Sipahioglu, créateur de l’agence SIPA presse lui fait confiance ; Nicolas Hulot fait du photoreportage son premier métier. Il parcourt ainsi le monde durant 5 ans et est témoin de faits nationaux et internationaux marquants, notamment en Afrique Australe ou en Afrique du Sud avec les événements qui ont précédé la fin de l’apartheid. La photo l’amène naturellement à s’intéresser à la presse écrite et parlée, et il a l’opportunité d’entrer à France Inter. De 1978 à 1987, il sera journaliste et producteur de plusieurs émissions. Il innove dans les méthodes de reportages, se faisant acteur d’aventures qu’il fait vivre en direct à ses auditeurs. C’est ainsi qu’il relève certains défis comme la descente du Zambèze à la pagaie ou se pose au pôle Nord géographique avec le 1er aéronef monomoteur. En 1987, le hasard de la vie le mène à l’audiovisuel, chez TF1. Une simple expérience qui ne devait durer que quelques mois, et qui se transforme en une véritable tranche de vie.
Depuis 22 ans, Nicolas Hulot a successivement été producteur et présentateur des émissions «Ushuaïa, le magazine de l’Extrême» (1987-1995), «Opération Okavango» (1996-1997) et enfin «Ushuaïa Nature» (depuis 1998). Au fil des ans, des expériences et des rencontres (Jane Goodall, Nelson Mandela, Théodore Monod, Paul-Emile Victor..., ou plus récemment Amory Lovins, Edgar Morin, Rajendra K. Pachauri, Pierre Rabhi, Nicholas Stern... et tous les experts aujourd’hui membres du Comité de Veille Ecologique de sa Fondation...), il réalise l’ampleur de la mise en péril des grands équilibres écologiques. Il constate à l’oeil nu les dégradations que l’on fait subir à la planète et l’urgence d’agir. Tout ce qui est alors de l’ordre des craintes, des chiffres et des statistiques, devient concret et proche, jusqu’à la certitude que c’est, ni plus ni moins, l’avenir de la planète et de l’Homme dont il est question. Désireux de mettre sa notoriété au service d’une cause qui devient au fil des ans la pierre angulaire de sa vie, il crée la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme en 1990. Reconnue d’utilité publique en 1996, l’ONG se fixe alors un double objectif : informer le public de l’état écologique de la planète, et convaincre le plus grand nombre de la nécessité de changer ses comportements. À travers son action et celle de sa Fondation, Nicolas Hulot cherche ainsi depuis près de 20 ans à créer de la convergence, et à ramener dans ce périmètre toutes les parties prenantes de la société, jusqu’aux acteurs politiques et économiques.
Avec le Défi pour la Terre lancé en 2005, ce sont ainsi plus de 850 000 personnes qui s’engagent à agir quotidiennement pour la Planète. Fin 2006, Nicolas Hulot propose un Pacte écologique aux candidats à l’élection présidentielle afin de les inciter à placer les enjeux écologiques et climatiques au cœur de l’action publique. Il est alors soutenu par près de 750 000 personnes.
Si les débats qui ont suivi, notamment dans le cadre du Grenelle de l’Environnement vont dans le bon sens, la Fondation Nicolas Hulot pense qu’il faut aller plus loin et amplifier la démarche engagée vers la définition d’un autre modèle de société, compatible avec les capacités de régénération de la planète et qui participe à l’épanouissement humain. Un nouveau chapitre est à écrire. Pour apporter sa contribution, la Fondation lance ÉVOLUTION : CHAPITRE 2. Être force de propositions, susciter la prise de conscience, mobiliser le plus grand nombre, exercer un lobbying d’intérêt général, soutenir et démultiplier des projets exemplaires... tels sont les moyens que la Fondation souhaite mettre en œuvre pour poursuivre son action et tendre vers un monde viable et solidaire.
Parmi les expéditions qu’il coordonne : - Une expédition au Pôle Nord magnétique - La descente du Zambèze à la pagaie - Deux expéditions au Pôle Nord géographique : l’une en ULM (1986 et 1987) et l’autre avec le 1er aéronef monomoteur.
de Jean-Louis Eeckhout
Je vous conseille d'aller voir ce film qui ne traite pas que de l'environnement. J'ai trouvé en Nicolas , un homme brisé dans ses rêves et ses illusions. Nicolas a sillonné la planète durant des années, il nous a fait découvrir sa beauté au travers d'Ushuaïa que nous connaissons tous. Dans ce film, il prend conscience que la misère humaine et le soucis majeur de l'humanité lié au progrés qui crée de l'abondance mais qui au fil du temps creuse les inégalités et devient un fléau pour l'humanité toute entière car ce n'est pas une solution mais un réel problème. On ne consomme pas les matières premières on les consume. Il devient urgent de ralentir notre consommation et de mieux gérer nos ressources naturelles. Dans les pays pauvres , l'exode a commencé plus d'un milliard d'être humain sont en marche. Nous ne devons pas accepter cette misère humaine c'est indigne de nous........ Je ne suis pas né écologiste dit Nicolas, je le suis devenu. Son combat est aussi le notre. Pas de politique dans tout cela mais de l'humanité !!
Nous ne devons pas culpabiliser car nous sommes issus d'une société de consommation, le progrès est nécessaire dans le partage , nous pensions tous à tort que nos ressources étaient innépusables il n'en est rien nous allons devoir dans quelques années gérer la rareté celle là même qui sera source de conflit dans le monde.
L'homme devient un génie quand il est acculé dans ses ultimes retranchements, c'est un message d'espoir pour l'humanité .
Bravo Nicolas pour ce film d'auteur et bravo à Jean Albert Lièvre pour ses prises de vues qui déclenchent de l'émotion !
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Garry Kasparov vient de perdre une pièce en rapide contre W Anand
La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien (Edmund Burke 1729-1797) De Albert CAMUS "En vérité le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout".
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